L’Iran a promis une riposte "militaire" en temps et en lieu approprié à l'assassinat par un missile hellfire vendredi 4 janvier du commandant en chef de la Force Qods, le général Soleimani. Depuis vendredi, plusieurs émissaires ont été chargés par Washington pour mener une médiation. La première partie de la riposte iranienne est déjà sur les rails : "des millions d'Irakiens, potentiellement convertibles en combattants anti-GI's, ont pris part dans quatre villes irakiennes au dernier hommage rendu au haut commandant. Mais pour le reste, les stratèges de pacotille à Washington ne cesse de se creuser les cellules grises pour comprendre à quoi pourrait ressembler la riposte iranienne, sans doute basée en grande partie sur le principe de surprise .
À l'heure qu'il est, les États-Unis craignent que des Iraniens lancent de vastes cyberattaques contre les "infrastructures des bases US".
"Les experts considèrent l’Iran comme un des acteurs majeurs de la scène techno-militaire mondiale. Et en ce sens, des experts américains en cyber-sécurité ont averti que l'Iran pourrait mener des cyber-attaques contre les États-Unis: « Les responsables iraniens envisagent probablement une cyber-attaque contre les États-Unis à la suite d'une frappe aérienne qui a coûté la vie au général de division Qassem Soleimani. D'ailleurs l'Iran en est parfaitement capables et il l'a déjà prouvé. Pas plus tard qu'en juin, après que les États-Unis ont envoyé des troupes supplémentaires au Moyen-Orient et annoncé de nouvelles sanctions contre l'Iran, les cyber-attaques ciblant les industries et les agences gouvernementales américaines ont augmenté », a prétendu à l'époque le département de la Sécurité intérieure.
Les États-Unis ont accusé l’Iran d’avoir pénétré en 2013 le système informatique d’un petit barrage près de New York, le Bowman Avenue Dam. "Aux États-Unis, les spécialistes en cyber-sécurité affirment que les industries du pétrole et du gaz, les systèmes de transport, certaines des usines les plus importantes et les plus célèbres et tous les emplois sensibles du gouvernement et de l'armée américains seront exposés au danger en cas d’une cyber-attaque iranienne, dit le texte.
« Nous souhaitons essentiellement que les choses retournent à ce qu'elles étaient avant la signature de l'accord nucléaire», a averti John Hultquist, directeur du renseignement sur les menaces de FireEye, ajoutant que les précédentes opérations avaient ciblé le secteur financier américain. « Partout où ils (les Iraniens) peuvent provoquer des effets graves, il leur est possible de provoquer de véritables perturbations et destructions. Bien sûr, la cyber-attaque n'a pas encore eu lieu, mais c'est grave. »