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Le chef de l’armée nationale libyen demande de l’Egypte d’envoyer des forces en son soutien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Image extraite d’une vidéo publiée montrant des forces du général Haftar. ©AFP

Certaines sources sur le terrain en Libye ont signalé la difficulté de se combattre sur les axes autour de Tripoli, qui est contrôlé par le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj.

« Le général Khalifa Haftar, commandant des forces libyennes dans l’est de la Libye, qui s’était rendu au Caire il y a deux jours en compagnie du président de la Chambre des représentants de Tobrouk, Aguila Salah, a rencontré des responsables politiques égyptiens et les a informés de l’état réel des opérations militaires sur les champs de bataille autour de Tripoli, affirmant que ses forces n’avaient fait aucun progrès », a rapporté le site Web d’Al-Arabi al-Jadeed citant des sources égyptiennes.

Selon ces sources, lors d’une rencontre avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, Haftar a appelé à davantage de soutien militaire de la part de l’Égypte à ses forces.

Le général Haftar a également exhorté al-Sissi à convaincre Le Caire de renoncer à sa décision de ne pas envoyer de troupes d’infanteries sur les champs de bataille.

Haftar a déclaré que si Le Caire déployait des troupes au sol en Libye, ils mettraient fin à la bataille de Tripoli en quelques heures, tandis que Le Caire s’abstenait de déployer des troupes au sol en Libye et se contentait d’un soutien logistique et expert.

Le commandant de l’armée nationale libyenne (ANL) a également appelé à une prise de position arabe et internationale pour empêcher les troupes turques de se déployer en Libye et a averti Le Caire qu’« avec l’arrivée des premières troupes turques en Libye, la bataille sera terminée en faveur du gouvernement d’al-Sarraj et les troupes Erdogan seront stationnées à la frontière égyptienne. »

Lors de cette rencontre, Haftar a également souligné la nécessité d’exercer des pressions sur les puissances occidentales pour lever l’embargo sur les armes imposé à la Libye.

Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est divisée en deux, entre le Gouvernement d’union nationale (GNA) à Tripoli, reconnue par la communauté internationale, qui est dirigé par Fayez al-Sarraj et un gouvernement parallèle à Tobrouk, dirigé par Khalifa Haftar.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV