Le Kremlin a affirmé ne pas avoir été informé des attaques US contre des positions des Hachd en Syrie et en Irak, les qualifiant de déstabilisatrices.
Dans la soirée du dimanche 29 décembre, les États-Unis ont frappé plusieurs positions des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi) situées sur les frontières avec la Syrie.
Les sources locales ont fait état d’au moins 30 morts et de 51 blessés suite aux attaques. Parmi les victimes figurent deux commandants des Hachd al-Chaabi et deux vice-commandants dont celui de la 45e brigade.
À cet égard, le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov a annoncé ce lundi 30 décembre que les États-Unis n'ont pas informé la Russie de leurs attaques visant un certain nombre de positions en Syrie et en Irak.
Commentant les frappes américaines, il a noté : « Toute action visant à éliminer les terroristes est évaluée positivement, mais d’un autre côté, toutes les actions qui conduisent à une déstabilisation de la situation ne peuvent être vues que négativement ».
Plus tôt, le porte-parole du Pentagone, Jonathan Hoffman, a déclaré que les États-Unis avaient attaqué cinq cibles des Hachd al-Chaabi en Syrie et en Irak en réponse aux attaques qui leur ont été imputées.
Cité par TASS News, Jonathan Hoffman prétend que les Unités de mobilisation populaire irakiennes sont responsables des tirs de roquettes du vendredi 27 décembre sur la base américaine K1 à Kirkouk, suite auxquels un sous-traitant américain a été tué.