La tension n’a cessé de monter entre Téhéran et Paris depuis juin 2018 et la fameuse parodie de « neutralisation » d’un supposé projet d’attentat contre les dirigeants de l’OMK que la France s’obstine à soutenir, bien que ce groupuscule terroriste ait la main souillée du sang de plus de 17 000 Iraniens.
Cette hostilité primaire n’a pas tardé à être confirmée quand la ministre Parly en pleine conférence de Manama a critiqué les États-Unis pour leur refus de « riposter aux agissements iraniens » dans le golfe Persique.
Pour le reste, la France s’apprête dès 2020 à « s’agiter contre l’Iran » via une coalition navale ayant son QG aux Émirats. C’est sur fond de cette crise que l’ambassadeur d’Iran à Paris a été convoqué le vendredi 27 décembre par le ministre français des Affaires étrangères. Ce dernier a rappelé à l’ambassadeur iranien « l’exigence de la France » de voir « libérer sans délai les “chercheurs” Fariba Adelkhah et Roland Marchal ».
Écoutons sur le sujet, l’analyse d’André Chamy, juriste spécialisé en droit international.
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