Si une enquête s’ouvre sur les crimes de guerre commis sur les territoires palestiniens, autorités militaires et politiques israéliennes risquent d’être arrêtées dans plus d’une centaine de pays.
La Cour pénale internationale a ouvert une enquête. Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale, a déclaré qu’elle ouvrira une enquête sur les crimes de guerre à Gaza, en Cisjordanie et à Qods.
À cet égard, les États-Unis se sont déclarés fermement opposés à de telles enquêtes, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo qualifiant cette décision d’« injustifiée ». « Nous nous opposons fermement à l’enquête de la Cour pénale internationale sur les crimes de guerre israéliens et à tout autre acte qui visera injustement Israël », a-t-il déclaré.
« Je ne pense pas que les Palestiniens méritent d’avoir un État souverain », « Ils ne remplissent pas les conditions requises pour devenir membre à part entière ou participer en tant que pays aux institutions et réunions internationales, y compris à la Cour pénale internationale », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, quant à lui, a déclaré : « C’est un jour noir pour la vérité et la justice et cette décision est invalide ».
Netanyahu a qualifié la Cour pénale internationale d’outil politique contre Israël, accusant Bensouda d’ignorer les documents qu’elle fournit.
Il a ajouté que le tribunal n’était pas compétent pour traiter de cette affaire. « Nous n’accepterons jamais cette action », a martelé le Premier ministre du régime israélien.