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PGAC : « L’Iran a parfaitement le droit de riposter aux USA » (Russie)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ambassadeur russe à l'ONU Vassily Nebenzia lors de la réunion du Conseil de sécurité sur le Venezuela, le 26 janvier 2019. ©AFP

Lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, tenue hier, le représentant permanent de la Russie a affirmé qu’il relevait du droit légitime de l'Iran de répondre à la violation de la résolution 2231 par les États-Unis.

« Il est du droit légitime de l'Iran de répondre réciproquement à la violation US de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU, adoptée à l'appui du Plan global d'action commun (PGAC) sur le programme nucléaire iranien », a déclaré l’ambassadeur permanent de Russie auprès de l'ONU, Vassily Nebenzia.

« Il ne faut pas exiger de l'Iran la mise en œuvre inconditionnelle des décisions du Conseil de sécurité de l’ONU que les États-Unis, eux-mêmes, ont ignorées », a-t-il souligné. Et de poursuivre : « L'Iran a parfaitement le droit, conformément à l'article 36 du PGAC, de répondre réciproquement à la violation de la résolution 2231 par les États-Unis ».

Dans une autre partie de ses propos, le responsable russe s’est exprimé en ces termes : « Les mesures adoptées par l'Iran afin de réduire ses engagements volontaires sont prises au vu et au su de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et sous la supervision des inspecteurs de cette instance internationale ».

Les propos de l'émissaire russe sont intervenus alors que la représentante américaine, Kelly Craft a de nouveau tenté d'accuser Téhéran de déstabiliser la région et être impliqué dans les attaques du 14 septembre 2019, contre les installations pétrolières d'Aramco en Arabie saoudite.

Ces allégations de l’émissaire américain à l’ONU interviennent alors que le secrétaire général, Antonio Guterres a indiqué que cette organisation était incapable de corroborer que les armes utilisées dans ces attaques sont de fabrication iranienne.

Les États-Unis se sont retirés de l’accord sur le nucléaire iranien en mai 2018. En novembre, ils ont de nouveau imposé une série de sanctions économiques réduisant les exportations de pétrole iranien et restreignant l’accès du pays au système financier international.

Contre toute attente, l’Iran entre maintenant dans sa deuxième année sous « une pression maximale », confiant dans sa stabilité économique et sa position régionale.

« Dans le cadre de la défense des intérêts de l’Iran et des Iraniens et conformément à nos droits énoncés dans les dispositions 26 et 36 de l’accord, aujourd’hui, mercredi 8 mai 2019, l’Iran suspend certains de ses engagements », lisait-on dans un communiqué publié le même jour par le Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne.

Pour le rappel, en novembre dernier, l'Iran a franchi la 4e étape de la réduction de ses engagements nucléaires dans le cadre du PGAC en réaction au non-respect persistant des parties européennes de leurs obligations envers cet accord.

L'Iran et les autres parties ont entamé des pourparlers pour sauver l’accord nucléaire après le retrait des États-Unis, mais les trois parties à l'accord, à savoir la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne n'ont pas réussi à garantir les intérêts économiques de l'Iran.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV