Depuis le 20 novembre date à laquelle le régime israélien a lancé des frappes massives contre l'aéroport de Damas et le sud syrien, la rhétorique guerrière d'Israël ne cesse de s'amplifier. Certaines sources avaient parlé du tir d'une quarantaine de missiles de croisière depuis le ciel libanais voire irakien et jordanien. On a même parlé à l'époque de l'implication des F-35 dans ces frappes et du succès que celles-ci représentent vu le bilan "très lourd infligé à l'armée syrienne et aux forces pro-iraniennes" et surtout "aux batteries de défense antiaérienne syriennes". Or de nouvelles informations indiquent un fiasco total, encore un, de l'armée de l'air sioniste qui remet carrément en cause la fiabilité des systèmes radars des avions de chasse israéliens, y compris les F-35!
Selon Avia. Pro, site russe spécialisé dans le militaire, "les frappes de l'Armée de l'air israélienne il y a plusieurs semaines sur le territoire syrien ont non seulement échoué, mais encore elles ont fini par saper l'ensemble du réseau de renseignement israélien". Citant certaines sources locales, Avia.Pro affirme que l'aviation sioniste, "au lieu de détruire un grand nombre de systèmes de défense antiaérienne comme elle le prétend", a détruit "des modèles spécialement conçus et positionnés dans l'aéroport de Damas pour l'induire en erreur".
Et le site russe d'ajouter : " Il est rapporté qu'Israël a réussi à détruire plusieurs systèmes de défense antiaérienne, car les zones proches de la capitale syrienne ont besoin d'une protection fiable, cependant, la grande majorité des cibles se sont révélées des leurres. A vrai dire, des missiles israéliens dont le coût s'élèvent à des dizaines voire des centaines de milliers de dollars n'ont détruit que des modèles factices, plantés là justement à l'effet de leurrer l'armée de l'air israélienne".
Le site affirme que face à une campagne aérienne israélienne sans répit, ni l'Etat syrien ni ses alliés ne sont si crédules pour exposer les cibles sensibles que sont les systèmes de DCA syriens dont une grande partie sont intégrés au commandement russe. Citant des sources locales, Avia.Pro se réfère à des informations antérieures selon lesquelles, " des modèles factices d'armes et d'éléments de défense antiaérienne auraient été conçus en guise de bouclier de défense et de dissuasion pour réduire sensiblement l'efficacité des frappes aériennes israéliennes, ce qui est effectivement le cas pour la frappe du 20 novembre.
Le site n'explique pas les détails ni l'origine des "modèles" qui auraient servi de leurre , propre à tromper la vigilance des radars de l'armée israélienne mais affirme qu'il pourrait effectivement s'agir de "maquettes fabriquées à partir de matériaux improvisés " en Russie", lesquels matériaux " ne pourraient être détectés à une distance de plusieurs dizaines de mètres": " d'où les annonces enflammées de l'armée de l'air israélienne qui, dans la foulée des frappes du 20 novembre, a prétendu avoir réussi à détruire au moins trois batteries de missiles antimissiles syriens positionnées dans la région de Damas". Les allégations israéliennes ont été par la suite démenties par Damas qui a affirmé que seul un canon antiaérien automoteur avait été visé au cours de ces attaques.
Les observateurs militaires évoquent un royal fiasco non seulement de l'armée de l'air israélienne mais surtout des systèmes radars et de détection de cette même armée qui ne parvient pas à faire la distinction entre de vrais armements et des leurres.