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Argentine: la Résistance indigène s'organise

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La démission du président Evo Morales a été suivie de manifestations à La Paz. ©Reuters

Ayant été amené à démissionner sous pression de l'armée bolivienne, Evo Morales, président démissionnaire de Bolivie entend s’installer en Argentine malgré le fait qu’il ait remporté la présidentielle bolivienne de 2019.

Dans le but de s’installer en Argentine en qualité de demandeur d’asile et d’obtenir le statut de réfugié, le président démissionnaire de Bolivie, Evo Morales, est arrivé ce jeudi 12 décembre à Buenos Aires ne provenance de Cuba, a déclaré le ministre argentin des Affaires étrangères, Felipe Sola à la chaîne d’information TN.

Étant sorti gagnant dès le premier tour de l’élection présidentielle le 24 octobre 2019 en Bolivie, le premier président indigène de Bolivie, a été accusé de fraude électorale par ses opposants. Il a eu beau accepter la tenue d’une deuxième élection, la police et l’armée boliviennes l’ont amené à démissionner et à quitter la Bolivie le 12 novembre pour le Mexique.

Toujours en Bolivie, Jeanine Anez, présidente du gouvernement par intérim, est en train de nettoyer les institutions étatiques des alliés de Morales. Le gouvernement intérimaire a également interdit à Morales de présenter sa candidature aux prochaines élections, le menaçant de poursuites judiciaires.

Morales qui ne veut pas d’effusion de sang dans son pays, a renoncé aux élections présidentielles et appelé ses partisans à faire preuve de retenue. Pour autant, il accuse le gouvernement intérimaire d’avoir tenté de tuer les indigènes par une répression violente lors des manifestations menées par ces derniers.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV