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Les Hachd lancent une nouvelle opération anti-Daech à al-Anbar

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des forces irakiennes dans un désert en Irak. (Photo d'archives)

Les États-Unis tentent, par tous les moyens, de couper le corridor Irak-Méditerranée. Des informations officieuses ont d'ailleurs fait part de nouvelles frappes contre le point de passage al-Qaïm-Abou Kamal. La riposte de la Résistance?

Les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chabbi) et l’armée régulière irakienne ont lancé, jeudi 5 décembre, une opération militaire conjointe pour chasser les terroristes de Daech qui se sont cachés dans l’ouest du désert de la province d’al-Anbar.

L’opération est partie à partir de trois directions et elle couvrira la bande frontalière depuis al-Qaïm en passant par le point de passage de Trebil et aussi le cœur du désert d’al-Anbar, depuis al-Qaïm jusqu’à Akachat.

L’opération conjointe, fraîchement lancée, vise à mettre fin à la présence des cellules dormantes de Daech dans les régions cibles et à empêcher, par conséquent, la réapparition de ce groupe terroriste.

Les combattants des Hachd al-Chaabi et les forces de l’armée irakienne, impliqués dans cette opération, prendront pour cible les repaires des terroristes dans d’importantes vallées que ceux-ci ont choisies pour leur emplacement lointain et leur caractère difficile d’accès.  

Le 10 décembre 2017, l’ancien Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a promis la libération entière du pays de l’occupation terroriste mais la chasse à Daech s’y poursuit toujours.

Par ailleurs, le ministère irakien de la Défense a décidé, mercredi 4 décembre, d’entreprendre des mesures de sécurité plus strictes à la frontière avec la Turquie et la Syrie.

Lors d’une réunion, le chef d’état-major de l’armée irakienne et des responsables du département de sécurité au sein du ministère de la Défense ont décidé de renforcer les dispositifs de sécurité à la frontière irakienne avec la Turquie et la Syrie afin d’empêcher l’infiltration des terroristes en Irak. La décision a été prise dans le cadre d’une série de coordinations avec les commandants des forces frontalières et après que des préparatifs nécessaires eurent été lancés concernant les postes de contrôle frontaliers.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV