Dans ce numéro de Zoom Afrique :
L’actualité en Afrique :
Guinée équatoriale : vers le lancement d’un milliard de dollars de projets stratégiques dans le pétrole et le gaz ;
Le Sénégal à l’honneur au Niger.
Les analyses de la rédaction :
Regain de tension entre le Burkina Faso et la France
L’état burkinabé ainsi que son peuple a tout compris au plan déstabilisateur du clan occidental : c’était il y’a trois semaines, l’état burkinabé a fait part de son intention de créer un corps militaire spécialisé dans des combats asymétriques, ce qui devrait en principe réduire la vulnérabilité de son armée régulière face aux attaques asymétriques.
Le Burkina Faso ne tolère aucune ingérence : le 1er décembre 2019, le parti au pouvoir ainsi que l’opposition ont critiqué la déclaration du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, qui a demandé plus d’action pour lutter contre les mouvements terroristes.
Les acteurs politiques burkinabés n'ont pas tardé à réagir à la déclaration de Le Drian, appelant le Mali et le Burkina Faso à agir davantage pour rétablir la sécurité face aux violences terroristes et intercommunautaires. Des conflits, qui sont allumés et sponsorisés par ces même états occidentaux et ceci n’est plus caché à personne.
Ici, opposition ou partisan de l’état, peu importe, tout le monde a une même demande : stop aux ingérences.
L'opposition s'avoue surprise par cette prise de position du chef de la diplomatie française. Mamadou Kabré, le président du Prit-Lanaya, s'interroge même sur l'attitude de la France qui semble illustrer son incapacité à vaincre militairement les terroristes : "Je dirais que ça me fait froid dans le dos de savoir que le ministre français des Affaires étrangères avoue ainsi que nous devrions faire plus de pression sur les terroristes. Alors que la France est appelée à l'aide afin de vaincre ces groupes terroristes. C'est un aveu d'impuissance et cela présage d'une situation catastrophique dans un proche avenir."
Les Burkinabés assument leur destin avec bravoure et patriotisme. En effet, après l’attaque de Boungou qui a fait des dizaines de morts parmi les travailleurs de la mine d’or de SEMAFO, le 6 novembre, le président du Faso a, dès le lendemain, sur un ton grave annoncé le recrutement de Volontaires pour la Défense (VD) ! Longtemps réclamée par de nombreux Burkinabés, la résistance populaire est enfin enclenchée. Il était grand temps ! Il faut se rendre à l’évidence. Le salut du Burkina Faso ne viendra ni du G5 Sahel, ni d’une mission de maintien de la paix, ni d’une hypothétique opération Bourgou IV.
RDC-RCA : Félix Tshisekedi reçu par son homologue centrafricain
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé, dimanche 1er décembre, à Bangui capitale de la République centrafricaine.
Après l’aéroport de Bangui, le chef de l’État congolais a été reçu par son homologue centrafricain, Archange Touadéra au palais présidentiel.
Le chef de l’État congolais a été invité par son homologue centrafricain pour une visite d’amitié entre les deux pays voisins.
Luc Michel, géopoliticien s'exprime sur le sujet.
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