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La France et les États-Unis veulent endiguer l’influence iranienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les États-Unis et la France poursuivent toujours leur stratégie de contrer la puissance iranienne. ©Flickr

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est devenu un homme politique actif ces derniers jours. Il menace et à la fois il promet et finalement il demande à l’Iran de rester attaché à ses engagements pris dans le cadre du plan global d’action conjoint (PGAC).

« La France menace de déclencher un mécanisme inclus dans l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien qui pourrait mener à terme au rétablissement de sanctions de l’ONU », a menacé Le Drian lors de ses déclarations au Parlement.

Le ministre français a également accueilli favorablement l’adhésion de la Suède, de la Norvège, de la Finlande, des Pays-Bas, de la Belgique et du Danemark au mécanisme ambigu et inefficace d’INSTEX, la considérant comme l’attachement de l’UE à ses engagements nucléaires.

Ces deux dernières prises de position de Le Drian montrent l’approche réelle de la France envers le PGAC. Et il y a immanquablement des remarques à faire là-dessus.

Premièrement, la Maison-Blanche et l’Élysée sont en train de mettre au point une stratégie commune contre l’Iran.

Les Français menacent de déclencher un mécanisme inclus dans l’accord nucléaire qui pourrait déboucher sur la destruction de tous les canaux de dialogue entre l’Iran et l’Europe et égratigner aussi la réputation et la crédibilité des Européens. Et il faut dire que l’Europe s’expose aussi ainsi à des dépenses supplémentaires. 

Deuxièmement, les États-Unis et la France poursuivent toujours leur stratégie de contrer la puissance iranienne ». À l’instar de la Maison-Blanche, l’Élysée a pour objectif d’imposer un nouvel accord à l’Iran.

Le troisième point concerne les compétences de l’Iran en matière de diplomatie et de politique étrangère face au dangereux jeu de la France. La récente menace proférée par les autorités françaises à la veille des pourparlers entre l’Iran et les membres restants du PGAC prévus pour pour le 6 décembre à Vienne, devrait certainement conduire à une attitude ferme et fermée des diplomates iraniens devant la troïka européenne.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV