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Acte 55 : plus d'un an de protestations en France, les Gilets jaunes sont toujours là

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'acte 55 des Gilets jaunes à Lille. ©Voixdunord

Après plusieurs semaines de discussions, plusieurs groupes de Gilets jaunes ont créé une association qui va adhérer à une fédération nationale pour continuer la lutte.

En Creuse, plusieurs groupes de gilets jaunes ont créé une association qu’ils ont appelé la ligue citoyenne 23. Ils entendent adhérer à une fédération nationale en maturation depuis 6 mois.

Les revendications ne varient pas d’un iota : « Contre la précarisation généralisée. Pour la justice sociale, fiscale, climatique et une véritable démocratie ». Mais ce samedi marque pour les Gilets jaunes le début du compte à rebours : « J-5 avant le blocage total et illimité du pays ». 

La journée du jeudi 5 décembre promet en effet d’être un grand test syndical et social face, notamment, à la réforme des retraites envisagée par le gouvernement. Les Gilets jaunes espèrent que leurs revendications fassent boule de neige afin de redonner du souffle à un mouvement qui s’étiole au niveau national, du moins numériquement, dans la rue.

Cet acte 55 est organisé quelques jours après l’arrestation d’un intérimaire montpelliérain âgé de 45 ans, après une enquête rondement menée par les policiers de la sûreté départementale de l’Hérault. Ce black bloc est soupçonné d’avoir incendié la voiture de la police municipale, dans une rue de l’Ecusson et utilisé de petits croisillons en fer de fabrication artisanale, utilisés lors de manifestations à Montpellier et récemment place d’Italie, à Paris pour crever les pneus des véhicules des forces de l’ordre, dont des motos.

Par ailleurs, à Limoges comme partout en France, le collectif inter-hôpitaux appelait à manifester ce samedi 30 novembre. 250 personnes ont défilé pour « sauver l’hôpital ».

Selon le docteur Sylvain Palat, médecin au CHU de Limoges, toute une partie du service de chirurgie digestive va devoir fermer pendant plusieurs semaines du fait des arrêts maladie des infirmières et aides-soignants. Cela représente une douzaine de lits et autant d’opérations qui devront être déprogrammées.
Les chirurgiens dénoncent de leur côté un choix de matériel bien moins performant qu’auparavant au bloc opératoire.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV