Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères a qualifié les politiques américaines au Moyen-Orient d’« égoïstes ».
La Chine a vivement dénoncé la politique « égoïste » des États-Unis au Moyen-Orient, soulignant que Washington avait créé un chaos en se rangeant du côté des forts aux dépens des plus faibles de la région.
La Chine a vivement condamné les États-Unis pour avoir déstabilisé le Moyen-Orient et d’autres régions stratégiques en se rangeant aux côtés des forts aux dépens des plus faibles.
S’exprimant lors du Forum sur la sécurité du Moyen-Orient qui s’est tenu mercredi à Pékin, Chen Xiaodong, vice-ministre chinois des Affaires étrangères, a déclaré que la politique américaine « se range du côté des forts au détriment des faibles, ce qui a été un facteur important derrière la situation sécuritaire de la région ».
« Les États-Unis, la seule superpuissance au monde en ayant une influence considérable dans la région, ont poursuivi une politique égoïste et unilatérale », a-t-il ajouté.
De nombreux participants au forum ont également reproché le soutien de Washington à Israël - y compris à la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme la capitale israélienne – qui a contribué à l’insécurité dans la région.
La semaine dernière, l’administration Trump est effectivement revenue sur la politique des quatre décennies de Washington sur le statut illégal des colonies de peuplement israéliennes construites en Cisjordanie.
Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a déclaré que l’expansion des colonies israéliennes n’était « pas en soi incompatible avec le droit international », dans une annonce qui a suscité une condamnation internationale généralisée.
Par ailleurs, le président du Conseil européen, Donald Tusk a qualifié le président américain Donald Trump du plus grand défi » pour l’Union européenne.
« Le président américain Donald Trump représente l’un des plus grands défis de l’Union européenne, car il prie pour la division du bloc », a déclaré Tusk
Donald s’est récemment félicité de la décision du Royaume-Uni de quitter l’UE en qualifiant l’Europe d’« ennemi » commercial.
« Pour la première fois de l’histoire, un président américain s’oppose ouvertement à l’Europe unie. Il soutient le Brexit et prie pour la division de l’UE », a ajouté Tusk à l’hebdomadaire allemand Die Zeit.
Tusk a décrit Trump comme un dirigeant déterminé à affaiblir l’UE et a déclaré qu’il s’agissait « peut-être du plus grand défi » du bloc.