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L’Irak dénonce le revirement de Washington sur la colonisation israélienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit (C), le ministre irakien des Affaires étrangères, Mohammed Ali al-Hakim (R), et le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, assistent à une réunion d'urgence au siège de la Ligue arabe au Caire, le 25 novembre 2019. ©AFP

Bagdad fustige la position de la Maison-Blanche envers la colonisation israélienne.

Lors de son discours, prononcé ce lundi 25 novembre, à la tribune d’une session extraordinaire ministérielle de la Ligue arabe, le ministre irakien des Affaires étrangères Mohammed Ali al-Hakim, a critiqué les décisions de Washington en soutien au régime israélien, ajoutant que ces décisions nuiraient aux droits de la nation palestinienne.

« Les États-Unis encouragent toujours Israël à poursuivre la colonisation et à commettre des crimes contre la nation palestinienne. La nouvelle position prise par les États-Unis signifie la reconnaissance des atrocités d’Israël et entrave le processus de paix dans la région », a déclaré Mohammed Ali al-Hakim.

Il a ajouté que la position de Bagdad envers la cause palestinienne était parfaitement conforme aux résolutions internationales.

La Ligue arabe s’est réunie, aujourd’hui, en une séance d’urgence, au siège du secrétariat de cette instance. La réunion a eu lieu sous la direction du ministre irakien des Affaires étrangères.

La réunion a été organisée sur la demande de la Palestine pour examiner « le changement de position dangereux des États-Unis sur la colonisation illégale d’Israël dans les territoires occupés palestiniens ».

Le 18 novembre, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a annoncé un revirement majeur de la politique américaine, appliquée depuis longtemps aux colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie occupée, rejetant ainsi un avis juridique rendu en 1978 par le département d'État américain selon lequel les colonies étaient « incompatibles avec le droit international ».

Cette annonce, qui contredit le droit international, est la dernière d'une série de mesures pro-israéliennes radicales qui révèle de plus en plus les tendances pro-Tel-Aviv de l’administration Trump.

En réaction à cette décision de Washington, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l’a qualifiée de « historique », ajoutant que cette décision permettrait, une fois pour tous, à Israël de déterminer ses frontières orientales.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV