L’Union des oulémas musulmans de Diyala a mis en garde contre l’assassinat des dirigeants politiques et religieux en Irak et la sédition américano-israélienne via les pétrodollars des monarchies du golfe Persique.
Selon Nahrain Net, le président de l'Union des oulémas musulmans de Diyala, Jabbar al-Ma’amouri a déclaré :
« Les États-Unis et Israël, avec l'argent des monarchies du golfe Persique, cherchent à provoquer la sédition entre les peuples irakien et iranien et à infiltrer les manifestations dans le but de créer de l'hostilité et de nuire aux relations entre les deux pays. Leur objectif essentiel consiste à considérer comme « traîtres » tous ceux qui invitent à une relation fraternelle avec l’Iran et qui louent le rôle de ce dernier dans les soutiens apportés à l’Irak concernant la lutte contre Daech et l'éviction de ce groupe. Cette tentative des ennemis conduira à l'assassinat de leaders religieux et politiques irakiens qui plaident pour l'amitié avec l'Iran ».
Il a souligné que les positions de l’Union des oulémas musulmans de Diyala vis-à-vis de l’Iran étaient claires: « L’Iran est un pays islamique qui entretient des liens étroits avec nous. Nos ennemis, ce sont les États-Unis et Israël. »
Jabbar al-Ma’amouri a ajouté : « Il est surprenant que certains activistes gardent le silence sur le rôle destructeur des États-Unis en Irak après 2003 et l’envoi aussi sur le sol irakien et par des pays arabes, de milliers de kamikazes destinés à tuer des frères arabes. »
Dans un communiqué publié sur Twitter, Moqtada Sadr, religieux chiite irakien qui est aussi le chef de la coalition parlementaire Saeron a plaidé pour « des réformes fondamentales » en insistant sur « le rejet de l’ingérence américaine » dans les affaires irakiennes.
« Il incombe aux révolutionnaires de chasser l’ombre de l’ingérence de toutes les puissances étrangères, surtout celle des États-Unis. Il faut empêcher aussi ceux qui croupissant devant le clavier de leur ordinateur, travaillant à la mise en œuvre de plans impérialistes de l'Amérique ou d’autres grandes puissances », a-t-il affirmé, le mercredi 13 novembre.