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Pillage organisé du pétrole syrien : Trump veut remplir la poche des terroristes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Extraction de pétrole en Syrie. ©Sputnik

Jeudi, un haut responsable du ministère russe de la Défense a déclaré que le but du gouvernement Trump de piller les ressources pétrolières syriennes était de financer les terroristes qui sèment la mort en Syrie.

« Les États-Unis pillent la Syrie sous prétexte de sécuriser ses champs pétrolifères et de canaliser de l'argent mal acquis vers des terroristes », a déclaré le haut responsable de la défense russe, le général Mikhail Mizintsev.

« Un certain nombre de soldats américains ont été renvoyés sur des positions situées à l'est de l'Euphrate pour protéger des plates-formes pétrolières alors qu'ils pillent des hydrocarbures à des fins lucratives et dans le but de financer des terroristes », a-t-il révélé.

Le général, qui dirige le Centre national de contrôle de la défense de l’État de Russie, a déclaré lors d’une réunion conjointe du quartier général de la coordination russo-syrienne que le pillage par les États-Unis privait le peuple syrien de sa richesse nationale et empêchait l’économie de rebondir.

Le président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré plus tôt que son gouvernement avait l'intention de garder le contrôle des champs de pétrole dans le nord-est de la Syrie, malgré la réduction de sa présence militaire dans la région. Environ 90% du pétrole syrien est concentré à l'est de l'Euphrate.

En octobre, face à l'offensive frontalière turque contre les militants kurdes, les États-Unis ont initialement retiré leurs forces du nord-est de la Syrie, mais ont annoncé par la suite qu'ils allaient garder un petit nombre de soldats dans la région pour protéger les champs pétrolifères.

Quelques jours après que Trump a préparé le terrain pour que la Turquie envahisse la Syrie, plusieurs de ses alliés les plus proches se sont rendus à la Maison-Blanche pour tenter de changer l'avis du président.

Le 8 octobre, le général retraité, Jack Keane ainsi qu’un analyste chez Fox News, ont convaincu Trump de ne pas retirer toutes les troupes de la Syrie et d’en déployer un certain nombre pour protéger des zones riches en pétrole.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV