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La Syrie et la Russie exigent le retrait des forces US d’al-Tanf

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base américaine d'al-Tanf. (Twitter)

Alors que les États-Unis disent vouloir construire deux bases à Deir ez-Zor, al-Tanf, elle, ne saura tenir longtemps: l'armée syrienne et ses alliés l'encerclent déjà. La Russie s'est ralliée à eux pour exiger le retrait US. Ét si les USA refusent ? 

La Russie et la Syrie appellent la communauté internationale à contraindre les États-Unis à retirer complètement leurs troupes du territoire syrien, ont annoncé jeudi des comités de coordination conjoints dans un communiqué sur la situation humanitaire dans le camp de réfugiés de Rukban.

Selon le communiqué, les États-Unis occupent toujours une zone de 34 km autour de la base militaire d'al-Tanf et s'opposent au démantèlement de Rukban, a rapporté RIA Novosti.

Le communiqué indique que la réticence des États-Unis à garantir la sécurité sur ce territoire est la principale raison de la suspension du plan des Nations unies pour l’évacuation des résidents du camp.

« C’est précisément la présence illégale des États-Unis et de leurs alliés sur le territoire syrien qui compromet le rétablissement du contrôle légal du territoire sur l’ensemble du pays. Nous appelons toute la communauté internationale à faire pression sur les États-Unis, qui continuent de violer les normes du droit international avec leur présence sur des territoires syriens occupés illégalement, et à les contraindre à retirer toutes les troupes américaines de Syrie », ont ajouté les comités.

La Russie a, à plusieurs reprises, averti du sort des habitants des camps de réfugiés. En particulier, le Centre de réconciliation russe et le gouvernement syrien ont aidé ceux qui souhaitaient quitter le camp de Rukban. Plus de 17.000 civils ont déjà été évacués, selon la mission russe aux Nations unies.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrit les personnes résidant dans le camp de « piégées » et l'environnement dans lequel elles vivent est « déplorable ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV