TV

Yémen : toute négociation est inutile tant que l’agression continue (Ansarallah)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Mohammed Abdul Salam, négociateur en chef d'Ansarallah pour les négociations de paix. (Photo d'archives)

Le négociateur en chef d’Ansarallah a déclaré que tout règlement politique des problèmes était irréaliste et inutile tant que l’agression et le blocus contre le Yémen se poursuivent.

Mohammed Abdul Salam, négociateur en chef du Yémen pour les pourparlers de paix, a exprimé mardi sa forte opposition à tout règlement politique si la coalition saoudienne ne met pas un terme à ses agressions.

Le porte-parole du mouvement Ansarallah a déclaré que les négociations dans la situation de guerre ne concordaient pas avec les allégations sur la paix yéménite. Toutes les expériences passées ont prouvé que tout dialogue politique sous l’ombre des agressions et du blocus imposé au Yémen était voué à l’échec, a-t-il ajouté.

Seules des solutions restreintes et limitées pourront être le fruit d’un règlement politique conclu alors que l’agression et le blocus contre le Yémen se poursuivent, a souligné Abdul Salam lors d’une réunion avec les ambassadeurs allemand et omanais au Yémen.

Le haut responsable yéménite a noté que : « sur le plan politique et militaire, l’ennemi a laissé une trace négative et la communauté internationale doit maintenant soutenir la cessation des hostilités et le siège contre le Yémen, ainsi qu’un dialogue politique global dans un environnement pacifique ».

Le porte-parole du mouvement yéménite Ansarallah a tenu ces propos après que Sanaa ait accueilli ces deux derniers jours l’envoyé des Nations unies pour le Yémen, Martin Griffiths.

Le chef du mouvement yéménite Ansarallah, Sayed Abdel Malek al-Houthi s’est entretenu, lundi 28 octobre, avec l’envoyé spécial de l’ONU au Yémen.

Al-Houthi a rappelé à son interlocuteur que l’option de l’agression militaire (saoudo-émiratie) et du blocus économique ne mènera pas à la paix au Yémen ni dans la région. Il a de même souligné la nécessité de mettre un terme à l’agression militaire, de lever le blocus et de procéder à des traitements humanitaires urgents sur différents niveaux.

Les responsables d’Ansarallah rejettent toute négociation sous l’ombre des agressions saoudiennes alors que de nombreuses sources yéménites et étrangères avaient fait état ces derniers jours de pourparlers secrets entre Ansarallah et le régime saoudien dans la capitale omanaise, Mascate.

Sanaa et Riyad ne l’ont ni affirmé ni infirmé et pourtant les développements sur le terrain pourraient prouver l’existence de tels pourparlers qui pourraient, s’ils aboutissent, mettre fin à l’agression saoudienne contre le Yémen qui dure depuis 2015.

La création de cinq postes d’observation par le comité de surveillance du cessez-le-feu à Hudaydah, qui n’ont pas été jusqu’à maintenant mis en place malgré les efforts déployés par l’envoyé des Nations unies pour le Yémen à la fin de l’année dernière, pourrait être en rapport avec les rapports publiés dans les médias yéménites sur la tenue des négociations secrètes entre les parties en conflit.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV