Le président de la commission des Affaires étrangères du Parlement jordanien a qualifié de « peu probable » l’envoi de militaires pour les combats contre les terroristes de Daech dans le nord-est de la Syrie.
Nadhal al-Taani a réagi, ce mardi 29 octobre, aux tentatives des États-Unis destinées à renforcer la coalition internationale dans le nord-est de la Syrie. « La Jordanie n’enverra aucune force sur le sol syrien », a-t-il souligné.
« La Jordanie est un pays qui soutient la lutte antiterroriste dans toutes ses formes, mais il est peu probable que nous acheminions des troupes pour nous battre dans l’est de l’Euphrate, car notre principe est de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie du Nord au Sud et depuis l’Est jusqu’à l’Ouest. Nous nous opposons à l’occupation des territoires syriens », a expliqué le parlementaire jordanien.
Lundi 28 octobre, un haut responsable du département d’État américain a déclaré que les États-Unis envisageaient de renforcer la coalition internationale dans le nord-est de la Syrie suite à l’élimination d’Abou Bakr al-Baghdadi.
« Les propos de Donald Trump sur le retrait des troupes américaines du Nord syrien ne signifient pas que Washington arrête de lutter contre Daech », a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt, le département d’État américain a annoncé, dans un communiqué, que les États-Unis essayaient d’éradiquer les résidus de Daech, à l’aide de la coalition internationale, afin d’empêcher la résurgence de Daech en Syrie et en Irak.