Le ministre iranien des Affaires étrangères, tout en invitant les pays de la région à participer à l’initiative de la paix d’Hormuz, a indiqué que Washington ne pouvait imposer à l’Iran un accord unilatéral.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif a appelé mardi dans une interview exclusive à la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera les pays de la région à « renforcer la confiance » mutuelle sans manquer de mettre en garde les États-Unis.
Le chef de la diplomatie iranienne avait auparavant appelé les pays de la région à signer un pacte de « non-agression ». Lors d’une conférence de presse, le 26 mai, avec son homologue irakien, M. Zarif a déclaré que l’Iran souhaitait des relations équilibrées avec ses voisins et proposait donc qu’un pacte de non-agression soit signé entre les pays de la région.
M. Zarif a par ailleurs averti les États-Unis que faire la guerre ne serait profitable à personne ajoutant que le président américain Donald Trump ne pouvait imposer un accord unilatéral à l’Iran.
« Tout accord sur le programme nucléaire iranien doit répondre aux intérêts de toutes les parties », a déclaré M. Zarif, évoquant le Plan global d’action conjoint (PGAC) dont Washington s’en est retiré en mai 2018.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a retiré unilatéralement son pays du PGAC, en violation de ses engagements. Par la suite, Washington a rétabli les sanctions nucléaires qui avaient été partiellement levées dans le cadre de cet accord et adopté une politique de pression maximale à l’encontre de l’Iran sans pouvoir atteindre ses objectifs.