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Le piège à gaz pour Erdogan ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des armes chimiques auraient été utilisées à Hassaké, au nord-est de la Syrie. ©Nazeer al-Khatib

En réaction à des rapports selon lesquels la Turquie auraient utilisé des armes chimiques au nord de la Syrie, le ministre turc de la Défense a déclaré qu'Ankara disposait « d'informations montrant que des groupes terroristes avaient l'intention d'utiliser des armes chimiques et d'en imputer la responsabilité à l'armée turque ».

Certains rapports font état de l’utilisation des armes chimiques dans la province syrienne de Hassaké, au nord-est du pays.

Selon l’agence officielle syrienne SANA, plusieurs personnes évacuées de la région de Ras al-Aïn dans la banlieue nord-ouest de Hassaké et qui souffraient de brûlures graves, sont arrivées à l’hôpital de Hassaké.

Des sources locales ont indiqué qu’il était probable que ces brûlures aient été causées par l’utilisation de substances chimiques lors des attaques.

« Des sources locales ont indiqué que plusieurs personnes brûlées lors des bombardements des forces du régime turc contre la ville de Ras al-Aïn, au nord de Hassaké, étaient arrivées à l’hôpital. Elles supposent que les brûlures sont dues à l’utilisation de substances chimiques par les forces turques », a indiqué SANA.

Des sources proches des Forces démocratiques syriennes (FDS) avaient annoncé que les forces turques avaient utilisé du phosphore, prohibé au niveau international, pour bombarder la ville.

« L'armée turque n'a pas d'armes chimiques dans son arsenal, tout le monde le sait », a déclaré le ministre de la Défense, Hulusi Akar, lors d’une rencontre ce mercredi 17 octobre avec le conseiller américain à la Sécurité nationale, Robert O'Brien, à Ankara.

Le 9 octobre, la Turquie a lancé une offensive dans le nord-est de la Syrie contre une milice kurde accusée de terrorisme. Elle se dit plus que jamais déterminée à éloigner de la frontière turque cette milice que la Turquie considère comme "terroriste" en raison de ses liens avec le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).

Cette offensive survient après que les États-Unis ont brusquement retiré leurs forces de la région, laissant ainsi la possibilité à la Turquie de poursuivre une action militaire contre leurs alliés de longue date.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV