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Paris confirme que Zam bénéficiait d’un statut de réfugié en France

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Rouhollah Zam, chef d'un réseau contre-révolutionnaire, a été arrêté par le renseignement du CGRI. (Photo d'archives)

Le chef d’un réseau contre-révolutionnaire, Rouhollah Zam, a été arrêté au cours d’une opération de renseignement menée par le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

Rouhollah Zam qui vivait à Paris, était le fondateur et le gérant principal d’« Amad News », un canal d’informations sur la messagerie Telegram. Les observateurs affirment que son arrestation n’est pas une question d’atteinte à la liberté d’expression, car de nombreux autres organes de presse contre-révolutionnaires continuent à opérer librement sur Telegram ou d’autres réseaux sociaux.

En effet, l’arrestation de Zam relève de la sécurité nationale, d’autant plus que Rouhollah Zam avait été dirigé et soutenu par les services de renseignement étrangers, notamment les services de renseignement français, américain et israélien, selon un communiqué publié par le CGRI après son arrestation.

Le pouvoir judiciaire iranien a annoncé que ce dernier allait être traduit en justice, sans toutefois préciser la date de l’ouverture de son procès.

 

Ce mercredi, le ministère français des Affaires étrangères a réagi à l’annonce de l’arrestation de Rouhollah Zam en la condamnant « fermement » au nom de « la liberté d’expression et du droit d’asile ». La porte-parole de la diplomatie française, Agnès Von der Mühll a déclaré que Rouhollah Zam, ressortissant de nationalité iranienne, disposait en France d’un statut de réfugié et qu’il bénéficiait donc d’un titre de séjour délivré dans le cadre d’une procédure d’asile. « Rouhollah Zam ne dispose pas de la nationalité française. », a-t-elle précisé.

La porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a ajouté : « Rouhollah Zam est libre dans ce cadre d’entrer et de sortir du territoire national qu’il a d’ailleurs quitté le 11 octobre. Nous ne disposons pas actuellement d’informations précises concernant les circonstances de l’arrestation de Rouhollah Zam en dehors du territoire national. Nous suivons ce dossier avec vigilance. »

 

Dans une interview accordée au journal Le Figaro, le 15 octobre, le ministre français des Affaires étrangères a défendu l’initiative du président Macron au sujet du Plan global d’action conjointe (PGAC) et a appelé les États-Unis et l’Iran à saisir cette occasion pour mettre fin aux tensions.    

Jean-Yves Le Drian a déclaré : « À Biarritz, puis à New York, le président de la République a pris des initiatives pour permettre une désescalade et définir les paramètres d’un accord avec Donald Trump et Hassan Rohani. Il s’agit de convaincre l’Iran de respecter à nouveau pleinement les engagements de l’accord de Vienne, d’ouvrir des négociations pour traiter les crises de la région et de discuter de l’avenir de l’accord après 2025. Parallèlement, les sanctions américaines seraient progressivement levées et l’Iran pourrait disposer de ses ressources pétrolières. Ces paramètres existent toujours, même si l’espace politique se rétrécit, puisque l’Iran menace de revenir sur d’autres engagements du PGAC début novembre. Il importe aujourd’hui aux deux parties de saisir cette opportunité de négociation, faute de quoi, la pression va augmenter avec le temps qui passe et le risque d'une escalade incontrôlée va grandir, et ce, alors qu’aucun des acteurs de la crise, les États-Unis ou l’Iran, ne déclare le souhaiter. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV