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Syrie : l'Iran réclame le retrait des militaires turcs

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un char de l'armée turque descend d'un camion alors que les forces armées turques se dirigent vers la frontière syrienne près d’Akcakale dans la province de Sanliurfa le 8 octobre 2019. ©AFP

Selon l’agence de presse iranienne Fars, le ministère iranien des Affaires étrangères, dans une nouvelle déclaration, a souligné la nécessité de mettre immédiatement fin aux attaques en Syrie et au retrait des troupes turques de ce pays.

Compte tenu de la situation humanitaire et des dangers que courent les civils dans la zone de conflit, le ministère iranien des Affaires étrangères exprimant sa préoccupation quant aux conséquences de l’action militaire turque sur les territoires syriens.

Tenant néanmoins compte des préoccupations de la Turquie en matière de sécurité, le ministère iranien des AE a souligné que l’action militaire n’allait non seulement réduire les craintes d’Ankara mais qu’elle allait en plus causer des dommages irréparables dans notre région.

 

 

L’Iran a déjà déclaré que la situation actuelle dans la région résultait de l’ingérence étrangère, en particulier de la part des États-Unis. Téhéran a souligné qu’il se tenait prêt pour faire le médiateur entre Damas et Ankara et pour résoudre la crise par des moyens pacifiques et dans le respect de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale de la Syrie, sans oublier l'accord d'Adana signé le 20 octobre 1998 entre les deux pays et portant sur la lutte contre le parti des travailleurs du Kurdistan considérée par Ankara, comme groupe terroriste.

Dans un communiqué publié le 8 octobre, le ministère iranien des Affaires étrangères s’est également opposé à toute opération militaire en Syrie, affirmant que l’Iran était prêt à établir des contacts avec les autorités turques et syriennes pour résoudre la crise par des moyens pacifiques.

Lundi 7 octobre, dans un entretien téléphonique avec son homologue turc, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, s'est opposé à une action militaire et souligné le respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de la Syrie. Ce dernier a également mis l’accent la nécessité de la lutte contre le terrorisme et l’instauration de la stabilité et de la sécurité en Syrie. Zarif a qualifié l’accord d’Adana de meilleur moyen pour résoudre la crise actuelle.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV