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"Mieux vaut une confrontation médiatique contre l'Iran qu'un conflit militaire total"(Israël)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'évacuation des blessés de l'attaque au missile Kornet du Hezbollah contre Israël, le 1er septembre./AFP

Sale semaine pour le trio anti-Iran : Trump empêtré dans l'affaire "Ukraine Gaté", Ben Salmane se bat contre les répliques de l'assassinant du garde du corps du roi sur fond de nouvelles menaces d'Ansarallah. Quant à Netanyahu, il s'arrache toujours les cheveux pour former un cabinet impossible à former alors que l'angoisse "sécuritaire" s'amplifie à travers tout les territoires occupés. Même l'ex- chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman a mis en garde contre la formation tardive du cabinet  dans un contexte que l'analyste Yossi Mensharov identifiait vendredi 4 septembre sur la chaîne 12 à la veille de la guerre de 1973 :" C'est sans doute la première fois que Netanyahu ne ment pas sur la situation sécuritaire...Israël est en danger" constatait Yossi Mensharov”, chercheur du centre de stratégie et de sécurité de Jerusalem, JISS. 

Mais de quoi a peur le régime de Tel-Aviv? Alors qu'en frappant les forces des Hachd al-Chaabi en Irak, Israël croyait avoir ouvert un second front contre l'Iran et ses alliés, il réalise soudain qu'il est encerclé. Le Think Think israélien, JISS, appelle dans un récent rapport à un regain d'activité médiatique contre l'Iran et ses alliés irakiens, à défaut sans doute d'une action militaire. "Grace à quatre décennies d'efforts des commandants des Pasdaran ( CGRI), la révolution iranienne est arrivée au point tel que les combattants irakiens menacent ouvertement Israël. Du Hezbollah au mouvement irakien, Al Nujaba en passant par les forces syriennes, les alliés de l'Iran se sont mis en ordre de bataille sur les frontières nord d'Israël. A quelques milliers de kilomètres en mer Rouge, il y a Ansarallah qui menace d'envoyer en Israël ses drones kamikaze et faire ce qu'il a fait à l'Arabie saoudite. Les Irakiens et les Yéménites ont dit très clairement qu'ils n'hésiteraient pas une seconde à passer à l'acte si le Hezbollah entrait en conflit contre Israël. Que faire? monter une campagne de propagande contre l'Iran et ses alliés. Au fait, on les accusant de rouler pour l'Iran, il convient d'enrayer cette montée en puissance d'anti-israélisime dans la région, dit-il. 

Pour l'analyste, le cerveau de cet "anti-israélisme" est le commandant en chef de la Force Qods, le général Soleimnai. Reflétant largement les rapports détaillés des médias iraniens sur l’échec d’une tentative d’assassinat du général iranien, le texte estime que la solution idéale serait "l'élimination physique du G. Soleimani", et ce, dans les plus brefs délais, indiquant que ce dernier conduit les « opérations anti-américaine et anti-israélienne » dans la région. "C'est lui qui a fait parvenir des armes de grande précision en Syrie et au Liban et qui a  planifié toutes les opérations contre Israël. Mais Israël peut-il l'éliminer?"

Le régime israélien reconnait son incapacité face au général Soleimani décrit comme le principal stratège iranien qui dirige la guerre anti-israélienne dans la région.

"La force Qods du CGRI et son commandant, Qassem Soleimani ont été les premières cibles des attaques israéliennes lancées sur le sol syrien. Ces frappes n'ont rien donné jusqu'ici. Est-ce dans l'intérêt d'Israël d'aller encore plus loin?" s'interroge l'auteur. "L'assassinat de Soleimani déclenchera sans doute une riposte totale et Israël n'a guère intérêt à s'engager dans un conflit total. Nous sommes encerclés de partout, la Russie nous boude et les États-Unis nous protègent de loin. Autant faire un travail médiatique pour contrer l'ennemi que de lui faire face militairement". 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV