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Le ministère russe de la Défense a-t-il testé les S-500 en Syrie?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le système S-500 russe. (Archives)

Ni les États-Unis encore moins Israël n'ont réussi à frapper les batteries de missiles S-300 syriens. S'il est vrai qu'à Lattaquié, le gros des efforts US/Alliés consistent à envoyer les drones et les avions de reconnaissance s'informer de l'état des batteries de missiles antimissiles russes, il est aussi vrai que la Russie sait comment les pousser. Autant donc dévoiler une autre pièce précieuse de l'arsenal de la DCA antimissile russe, le S-500. Après tout, le dévoilement intervient au pire moment pour le camp d'en face : les missiles antimissiles Patriot ont totalement échoué dans leur mission de protection des alliés des États-Unis, aussi en Arabie saoudite qu'en Israël. 

Le ministère russe de la Défense a fait part du test réussi du système de défense anti-aérien S-500 Prometey en Syrie. Citant le ministère russe de la Défense, le quotidien russe Izvestia a écrit que Moscou avait testé avec succès son système de défense aérienne S-500 en Syrie. Selon des sources russes inconnues, les tests du système S-500 ont été couronnés de succès.

Ces sources russes ont également indiqué que, lors du test de ce système de défense avancé en Syrie, l’essai avait bien entendu posé « certains problèmes », mais qu’ils étaient résolus rapidement.

Le ministère russe de la Défense a jusqu'à présent évité tout commentaire sur le test du S-500 en Syrie et n'a pas réagi à la nouvelle publiée par le journal Izvestia.

Bien que les caractéristiques techniques du S-500 restent un mystère, certains rapports indiquent que le système est capable de détruire des cibles jusqu’à 600 kilomètres et de détecter et intercepter jusqu’à dix missiles balistiques à une vitesse ultrasonore (sept kilomètres par seconde).

L'annonce intervient alors que Moscou, en tant qu’allié de Damas possède plusieurs bases militaires à Hmeimim et dans d'autres régions de la Syrie et que ces bases sont constamment pris pour cible des drones, des missiles ou encore des ondes électromagnétiques ennemis.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV