Le commandant en chef de la force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général Qassem Soleimani a déclaré que le CGRI avait détruit la grandeur fictive et artificielle des États-Unis dans le monde. Grâce au CGRI, les Américains ne peuvent plus, dirait-on, « faire illusion » !
Il a fait ces remarques aujourd’hui, mardi, lors du 23e rassemblement des responsables et des commandants du CGRI.
« Le CGRI a terni la grandeur fictive de la plus grande et la plus équipée armée du monde, à savoir, l’armée des États-Unis », a déclaré le général Soleimani.
Il a fait ainsi allusion à la destruction par le CGRI d’un drone-espion américain en juin après que l’appareil eut violé l’espace aérien iranien et ignoré plusieurs avertissements émis par les forces iraniennes.
Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division, Mohammad Hossein Baqeri a également évoqué lors de ce rassemblement le rôle positif joué par le CGRI dans les évolutions régionales.
« Le soutien du CGRI à la Résistance et ses efforts contre le terrorisme takfiriste font partie des domaines où ce corps a prouvé son rôle stratégique. La situation actuelle en Irak, en Syrie, au Liban, au Yémen et en Afghanistan n’est certainement pas comparable au passé : en Irak, le pays a été complètement nettoyé des terroristes, un gouvernement fort est en place, les Hachd al-Chaabi en tant que forces armées légitimes sont reconnues. Les relations de l’Irak avec la République islamique d’Iran sont très étroites dans tous les domaines », a-t-il affirmé.
Le général Salami, commandant en chef du CGRI a quant à lui rappelé hier lundi les capacités iraniennes tant sur un plan offensif que défensif. « Nous pouvons frapper l’ennemi avec une force, détermination et avec précision, et où qu’il se trouve. Notre puissance est réelle », a-t-il ajouté.
Il a également déclaré que les ennemis de l’Iran souffraient d’un « déclin irréversible » et qu’ils étaient incapables de transformer leurs capacités matérielles en avantages politiques et que leurs réserves stratégiques étaient épuisées et qu’ils avouaient eux-mêmes, souffrir de « démence politique ».
Le général Salami a poursuivi en affirmant que la stratégie de « résistance active » de l’Iran, élaborée par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, empêchait les ennemis d’adopter eux, une tactique qui réponde.