S’exprimant devant les journalistes, le porte-parole russe de la Défense, Igor Konashnikov a déclaré vendredi 27 septembre que les terroristes essayaient toujours, en vain, d’attaquer la base de Hmeimim en perçant la défense aérienne.
Selon le rapport de RT, le système de défense aérienne déployé sur cette base a intercepté et abattu 118 drones au cours des deux dernières années. Et depuis le début 2019 plus de 100 drones dont 58, de combat ont été interceptés.
Le responsable russe a également déclaré que la plupart des drones avaient décollé depuis Idlib, en particulier des régions d'al-Latamina, Khan Cheikhoun et Kafr Zita (où se trouvent des zones de désescalade), et que le système de défense de l'armée russe les avait interceptés et détruits à l'aide des systèmes Pantsir S-1 et Tor-M1.
Selon lui, les systèmes défensifs déployés sur la base aérienne de Hmeimim ont abattu depuis le début de l'année en cours, 27 roquettes, dont la plupart avaient été tirées depuis Idlib. Le responsable russe a rappelé la grande compétence du système défensif face à toute offensive avant de faire part de la découverte et la destruction de l'emplacement de drones à Khan Cheikhoun et à al-Latamina.
Dans le même temps, le porte-parole a mis en garde contre une "nette amélioration" des capacités des drones des terroristes et ce, à la faveur du soutien logistiques des parties "qui ont intérêt à ce que la guerre perdure". " Les terroristes utilisent des technologies de plus en plus avancées et misent surtout sur la portée de leurs drones. Nous disposons de renseignements bien détaillés et découvertes à partir des puces électroniques et cartes mémoires des appareils détruits par nos missiles. Nous savons très exactement d'où ils ont été tirés, quel a été leur trajectoire et où ils devaient atterrir. Leur système de pilotage et de navigation et les armes dont ils sont équipés s'inspirent de la technologie la plus moderne qui soit. Et puis à chaque assaut de drones contre Hmeimim, on voit un effort d'amélioration et d'optimisation qui concernent plutôt la navigation que le contrôle et le pilotage, a affirmé le porte-parole avant d'ajouter :
" Les drones dont se servent les terroristes sont apparemment trop rudimentaires mais il ne fait pas de doute que les terroristes sont appuyés de l'extérieur pour pouvoir monter le système de contrôle, de navigation et de décharge des munitions de ces drones dont la portée atteint parfois des centaines de kilomètres. Il y a là un sujet qui inquiète vivement la défense russe car il y a des parties qui livrent ces informations techniques détaillées aux terroristes. Des modèles de drones dont se servent les terroristes sont conçus pour lancer des attaques en essaim et cette évolution date de 2019. Ils sont équipés de caméras et de manomètre, ce qui prouve que ces appareils échangent sans cesse des informations sur l'attitude et les coordonnés de leur vol" .