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Pompeo rejoint les terroristes pour accuser l'Iran de soutien au terrorisme

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo prend la parole lors d'une conférence organisée par les organisations terroristes et séparatistes anti-iraniennes à à New York, le 25 septembre 2019. ©Reuters

Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, s’est adressé à une conférence anti-iranienne organisée par des groupes terroristes pour accuser l’Iran de soutenir le terrorisme.

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a pris la parole, mercredi soir 25 septembre, devant un rassemblement organisé par des groupes terroristes et séparatistes anti-iraniens pour demander instamment que des mesures soient prises contre ce qu’il a qualifié d’« agression » iranienne.

S’exprimant mercredi à New York devant les participants à la conférence de l’« Unité contre l’Iran nucléaire », organisée essentiellement par l’organisation terroriste des Mojahedin-e Khalq (MKO), appelé communément Monafeqin, (« Hypocrites ») en Iran, Mike Pompeo a appelé les pays du monde à se tenir aux côtés des États-Unis et d’Israël pour imposer de nouvelles sanctions à l’Iran.

Cette conférence, qui s’est tenue en marge de la 74e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, a été dominée surtout par des groupes terroristes tels que les Monafeqin.

Un peu plus tôt cette semaine, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Moussavi, a décrit cette conférence comme une « couverture » américaine étroitement liée aux groupes terroristes, ajoutant que Téhéran envisageait de mettre le nom de cette organisation sur sa liste noire de terrorisme.

De hauts fonctionnaires d’Arabie saoudite, d’Israël et de Bahreïn ont également pris part à cette conférence anti-iranienne.

De son côté, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, qui a participé lui aussi à cette conférence, a accusé l’Iran de terrorisme et d’être à l’origine de la récente attaque revendiquée par les Yéménites contre les installations pétrolières saoudiennes, affirmation fermement rejetée par Téhéran. Jubeir a prétendu que Riyad envisageait des options politiques et militaires pour répondre aux attaques.

L’Arabie saoudite a noué des liens étroits avec des groupes séparatistes et terroristes cherchant à opérer en Iran, notamment les Monafeqin. En mai 2017, l’Arabie saoudite, dirigée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, s’est engagée à mener « la bataille » à l’intérieur de l’Iran.

Washington, qui avait qualifié les Monafeqin d’organisation terroriste jusqu’en 2012, a considérablement augmenté son soutien politique et financier à l’organisation terroriste.

L’approche de plus en plus conflictuelle de Tel-Aviv, Riyad et Washington contre Téhéran a néanmoins suscité des inquiétudes quant à un probable bourbier militaire catastrophique dans la région.

Mercredi, de nombreux militants de la paix ont tenté d’interrompre cette conférence en signe de protestation contre la campagne provocatrice de « pression maximale » de Washington contre l’Iran, alors que la Maison-Blanche n’hésite pas à soutenir les terroristes pour porter préjudice à la République islamique d’Iran.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV