Quelle sorte de soutien au Hezbollah libanais auquel pourraient donner lieu les sanctions US imposées au mouvement ? Il y a apparemment une véritable cacophonie à la Maison-Blanche sur le sujet.
Les déclarations contradictoires des personnalités politiques américaines au sujet des sanctions appliquées contre le Hezbollah révèlent les grandes divergences de vues qui existent à ce sujet à la Maison-Blance, écrit Al-Arab, journal saoudien publié à Londres.
Après que le secrétaire d’État adjoint aux Affaires du Proche-Orient des États-Unis, David Schenker, eut annoncé que les alliés politiques du Hezbollah seraient frappés de sanctions, le secrétaire adjoint au Trésor américain Marshall Billingslea a, pour sa part, déclaré que ces sanctions se limiteraient aux personnes physiques et morales ayant fourni un soutien financier au Hezbollah, ajoute le rapport.
Citant un responsable américain, une source locale au Liban a ensuite déclaré que Washington allait sanctionner tout groupe qui offre un appui explicite au Hezbollah.
Les déclarations de ce responsable américain laissent conclure que les sanctions touchent uniquement des personnes ou instances qui soutiennent financièrement le Hezbollah libanais. Ce qui veut dire que des partis politiques libanais qui sont des alliés du Hezbollah y compris le Courant patriotique libre et le mouvement Amal resteraient à l’abri des sanctions américaines.
Le journal saoudien en conclut que ces déclarations contradictoires venant de la Maison-Blanche montrent que la classe dirigeante aux États-Unis est largement divisée sur la décision de placer les noms des alliés du Hezbollah libanais sur la liste des sanctions.