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Israël a fermé son ciel aux avions de ligne, dans la zone frontalière près du Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats israéliens. ©Lebanon Debate

Israël a fermé ce lundi 16 septembre son ciel aux avions de ligne, dans la zone frontalière près du Liban jusqu’à une profondeur de 6 km à l’intérieur de la Palestine occupée, rapporte l’agence de presse Fars News, citant le journal Yediot Aharonot.

Cette décision couvre également l’aéroport Kiryat Shmona au nord d’Israël et restera en vigueur jusqu’à mardi, ajoute le journal.

Cette décision tombe à la veille du second tour des élections législatives israéliennes prévues pour le mardi 17 septembre, et dont le premier tour tenu en avril n’a pas débouché sur la formation d’une coalition de gouvernement.

Après l’agression par drone du dimanche 25 août contre la banlieue sud de Beyrouth, Israël avait cette fois aussi fermé son ciel près de la frontière libanaise, par crainte des mesures de représailles du Hezbollah libanais.

Le journal libanais Annahar a alors écrit qu’en envoyant des drones dans la banlieue sud de Beyrouth, le régime israélien voulait assassiner l’un des anciens députés du bloc parlementaire proche du Hezbollah, ayant aujourd’hui une place privilégiée au sein de ce mouvement.

De même, l’armée israélienne a prétendu avoir neutralisé, dimanche soir, une tentative de trafic d’armes légères depuis la frontière libanaise vers la Palestine occupée.

« La tour de guet frontalière près de la ville d’al-Matala a remarqué qu’un sac était largué depuis le territoire libanais vers l’intérieur d’Israël. L’équipe de patrouille envoyée sur place a découvert que 17 pistolets, de petites pièces d’armes et une quantité de matière explosive étaient à l’intérieur du sac », a annoncé un porte-parole de l’armée israélienne.

« La police a ouvert une enquête et il semblerait que des groupes criminels de trafic d’armes et de drogue actifs dans cette zone sont à l'origine de cet événement », ajoute le porte-parole de l’armée israélienne cité par le journal Asharq al-Awsat.

Les tensions ont monté d’un cran entre Israël et le Liban après que le régime israélien eut envoyé deux drones d’assaut dans la banlieue (Zahia) sud de Beyrouth. En représailles à cette agression, le Hezbollah a frappé, le 25 septembre, par missile antichar un véhicule militaire de l’armée israélienne près de la ville d’Avivim. Depuis lors, le régime israélien a renforcé ses mesures de sécurité, de peur des actes de représailles du Hezbollah.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV