Mardi, 10 septembre, des sites proches des terroristes soutenus par la Turquie et les États-Unis ont annoncé que les unités de l'armée syrienne commençaient à se retirer de la ville stratégique de Khan Cheikhoun", libérée dix jours plutôt. L'information a été largement reprise par les médias "mainstream qui ont mis ce supposé retrait sur le compte d'un accord Russie/Turquie sur le dos de l'armée syrienne.
Cette information a coïncidé avec une autre, celle de la visite d'une "délégation en Turquie", ce qui laissait entendre que l'État syrien allait accepter d'être amputé du nord de son pays où les États-Unis et l'OTAN ont déjà créé une zone tampon et ce, à la faveur d'un grotesque jeu du chat et de la souris auquel s'apprêtent depuis bientôt deux ans les Kurdes des FDS et la Turquie, pourtant tous deux alliés des États-Unis.
Les informations concernant cette visite omettaient de souligner que la délégation syrienne se rendait en Turquie à l'invitation de l'opposition anti-Erdogan. L’armée syrienne s’est-elle retirée de la ville de Khan Cheikhoun, porte d'entrée d'Idlib où la guerre de 8 ans de l'empire contre la Syrie devra prendre fin?
Pour s'en rendre compte, la correspondante de la chaîne d’information arabophone iranienne Al-Alam s’est rendue à Khan Cheikhoun et à Idlib. La journaliste a signé un reportage détaillé portant sur la présence de l’armée syrienne dans ses zones, ce qui a désavoué les allégations des médias comme quoi l'armée syrienne se serait retirée de la ville et surtout du poste turc, dit Morek. Les forces syriennes se trouvent bien positionnés dans ces zones et sont prêtes à passer à l'acte.
Les rapports indiquent que les terroristes continuent à violer le cessez-le-feu rétabli dans la ville de Khan Cheikhoun et que la seconde étape de l'offensive ne tardera pas. La correspondante d’al-Alam a mis en ligne une vidéo sur la présence active de l’armée syrienne sur différentes zones de Khan Cheikhoun et de Morek. Elle a réaffirmé qu’aucun changement n’a été apporté quant à la stratégie ou la présence de l’armée syrienne dans différents quartiers de Morek, al-Tamanah et Khan Cheikhoun.