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G. Persique : la Nouvelle-Zélande tourne le dos aux USA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La frégate iranienne Jamaran. (Photo d’archives)

À en croire l’Associated Press, les USA et Israël, qui disent vouloir se battre contre l’Iran dans les eaux du golfe Persique, se seraient livrés mercredi à des exercices navals conjoints. Les militaires israéliens se seraient ainsi exercés aux côtés des forces spéciales US à simuler des opérations de « libération de navires détournés en pleine mer ».

Les exercices comportaient en outre une phase de « débarquement » où les soldats américains et israéliens devaient intervenir en territoire ennemi pour « libérer » les forces amies. Certes, l’armée israélienne s’est dépêchée d’écarter tout lien entre cet exercice et la situation tendue dans le golfe Persique, mais il n’empêche que tout le monde sait que cette démonstration de force est destinée à préparer la guerre contre l’Iran. 

Mais un scénario de guerre navale est-il possible ? S’il est vrai que près d’un mois après leur annonce, les USA peinent toujours à rameuter leurs troupes pour former leur coalition de guerre et que même les alliés anglo-saxons de Washington sont réticents à les suivre, il est aussi vrai que l’Amérique a du mal à s’avouer vaincue. Un mandat de saisie émis par un tribunal US contre le pétrolier iranien Adrian Dariya (ex-Grace 1) a été suivi de menaces ouvertes contre la Grèce qui ont eu leurs effets, Athènes annonçant ne pas être disponible à accueillir le supertanker iranien ». 

Depuis 2015 et la signature d’un curieux pacte militaire en pleine crise financière grecque, la Grèce est une base arrière israélo-américaine, un état que la signature des accords gaziers a encore renforcé. Mais une chose est sûre : au moindre agissement hostile contre l’Adrian Darya, la riposte iranienne sera cinglante. Le commandant en chef adjoint de la base Sarallah, le général de brigade Ismael Kosari, affirme que toute tentative destinée à appliquer le mandat de saisie US contre le pétrolier iranien déclenchera une dynamique de représailles dont l’ampleur devrait durablement marquer les USA.

Le commandant en chef de la marine iranienne, le contre-amiral Khanzadi, a annoncé cette semaine que la flotte de combat iranienne était prête à escorter l’Adrian Darya et à contrer tout agissement ennemi comme elle le fait souvent face aux pirates de mer en mer Rouge ou dans l’océan Indien. Alors le secrétaire à la défense US, qui, interrogé par Fox News, n’a pas écarté l’hypothèse d’un arraisonnement du pétrolier iranien, devra y réfléchir à deux fois avant de passer à l’acte. Rai al-Youm relevait dans l’une de ces dernières éditions un fait bien significatif : « Au plus fort des tensions dans le golfe Persique, il se passe une chose étrange : l’USS Boxer, destroyer largement filmé au mois de juillet par un drone Mohajer 6 du CGRI, a quitté le golfe Persique de façon à ce que la Ve flotte US ne compte plus aucun bâtiment de guerre américain. » Bizarre pour une Amérique qui s’exerce à des opérations de débarquement sur les côtés iraniennes et qui plus est ramène avec elle dans le jeu son « pantin israélien ». 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV