Certaines informations infiltrées du contenu des entretiens du Premier ministre libanais Saad Hariri lors de sa récente visite à Washington, font état de l'intention des États-Unis d'ajouter les noms de plusieurs groupes et institutions alliés du Hezbollah à leur nouvelle liste de sanction anti-Résistance, a rapporté Al-Akhbar.
Sous peine de ne pouvoir vaincre militairement la Resistance, les ennemis recourent aux sanctions économiques contre les individus et les institutions qui, selon eux, appartiennent au Hezbollah, écrit le journal libanais Al-Akhbar.
Le Premier ministre libanais Saad Hariri a promis d'atténuer l'impact des sanctions américaines contre le Hezbollah, en dépit des signes indiquant que la Maison-Blanche envisageait de les intensifier.
Hariri a déclaré qu'il ne pouvait pas changer l'opinion du gouvernement américain concernant les sanctions économiques, mais qu'il pouvait en réduire les conséquences.
Réagissant à d’éventuelles sanctions américaines contre les responsables politiques libanais, le président du Conseil exécutif du Hezbollah, Hachim Safi al-Din, a annoncé qu’il fallait ignorer toutes les actions des États-Unis, y compris, les sanctions, les menaces et l'agression contre des individus et des gens, car en réalité rien ne changera.
« Les efforts de l'Amérique ont échoué et leurs espoirs sont brisés. Malgré les politiques de pression, les menaces, les sanctions, le soutien au régime sioniste, les États-Unis ne peuvent plus décider de l’avenir du Liban », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a appelé à l'unité de l'armée, de la Résistance et de la population du Liban, qui garantiront la victoire du pays contre toute menace potentielle, a rapporté l'agence de presse nationale.
« Le peuple libanais doit s'engager dans cette équation qui a conduit à la victoire du pays lors de la guerre israélienne de 2006 contre le Liban », a déclaré Berri à l'occasion du 13e anniversaire de la fin de la guerre menée par Israël contre le Liban en 2006.