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Raids de sommation syro-russe contre un méga convoi turc

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Damas dénonce le convoi turc dans le sud de la province d'Idlib. ©AFP

La chute de Khan Cheikhoun sera une véritable calamité pour les tenants de la poursuite de la guerre contre l'État syrien. Depuis que les forces du Tigre sont entrées dans la ville stratégique du sud d'Idlib et qu'elles la nettoient maison par maison, quartier par quartier, le commandement conjoint USA/Turquie dont la formation a été annoncée en grande pompe il y a quelques jours, est sens dessus dessous : que faire si les forces du Tigre parviennent à mettre la main sur les documents et preuves qui prouvent que l'attaque chimique de Khan Cheikhoun n'a été qu'une grotesque opération placée sous fausse bannière destinée à accuser l'armée syrienne et à justifier la poursuite de la guerre ? Paniquée la Turquie, l'un des principaux tenants de la guerre, a envoyé ses forces spéciales contrer les forces du Tigre aux portes de Khan Cheikhoun. Mais c'était sans compter avec le sérieux et la détermination de l'armée syrienne et de ses alliés à libérer Idlib.

Arrivées depuis leur base dans la localité de Kirik-Khan à Hatay, des unités de commandos turcs se dirigeaient vers la frontière avec la Syrie, quand elles ont été prises au dépourvu par des « raids aériens de sommation » de l'Armée de l'air syrienne.  

Plutôt, le ministère syrien des A.E. a dénoncé dans un communiqué le débarquement du convoi militaire turc sur le sol syrien, « comme une violation flagrante de la souveraineté syrienne », mais aussi comme « une assistance militaire apportée aux terroristes d'Al-Nosra ».

« Des véhicules turcs chargés de munitions [...] ont pris la direction de Khan Cheikhoun pour secourir les terroristes [...], ce qui confirme encore une fois le soutien apporté par le régime turc aux groupes terroristes », a déploré une source au Ministère syrien des Affaires étrangères, citée par l’agence officielle Sana.

Citant l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Reuters fait état d'un bilan d'un mort et de plusieurs blessés. Des sources syriennes affirment que les morts étaient tous les trois membres de Faliq al-Cham. Il semblerait que le convoi militaire turc se servait de miliciens à titre de bouclier. Le grand convoi militaire turc s'était infiltré, sans emprunter la route d'Alep, dans le sud d'Idlib, et faisait route vers la ville de Seraqib d'où il comptait gagner Khan Cheikhoun. Ce fut non loin de Ma'aarat al-Numan que les chasseurs syriens et russes l'ont pris pour cible de leurs tirs de sommation. Le convoi, composé de 28 véhicules militaires, de sept chars, de huit camions bourrés de munitions, de missiles, de lance-roquettes et de fusils de haute précision et de BMP, fut stoppé net. 

Une reprise de Khan Cheikhoun d'où les terroristes ne cessent de lancer ces derniers jours des appels d'aide à l'adresse de leurs protecteurs, permettra aux forces syriennes de libérer par la suite Ma'aarat al-Numan laquelle ville se trouve sur la route stratégique Alep-Damas. Khan Cheikhoun relie l'est, l'ouest et le nord d'Idlib.

 

L’envoi de forces d’élite dans cette zone intervient simultanément avec les opérations de l’armée syrienne contre les positions des terroristes du Front al-Nosra dans la ville de Khan dans la banlieue d’Idlib.

Cette province est située à la frontière syrienne avec la Turquie. Elle fait partie des zones de désescalade créées en vertu de l’accord conclu en 2017 entre la Russie, la Turquie et l’Iran.

La Turquie a déjà créé une douzaine de postes d’observation dans le cadre de la mise en application du cessez-le-feu.

Damas a dénoncé lundi l’envoi par la Turquie d’un convoi militaire « chargé de munitions » dans le sud de la province d’Idlib, au lendemain de l’entrée des troupes syriennes dans la ville clé de Khan Cheikhoun.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV