La Corée du Sud a envoyé de nouvelles troupes vers le golfe d’Aden et les côtes somaliennes.
Selon l’agence de presse officielle sud-coréenne Yonhap, Séoul a envoyé, ce mardi 13 août, le 30e contingent de l’unité Cheonghae, composé de 300 soldats, dans le golfe d’Aden et au large des côtes de la Somalie alors que certaines spéculations prédisent que le contingent pourrait effectuer des missions dans le détroit d’Hormuz dans le cadre de coalition dirigée par les États-Unis.
Le 30e contingent de l’unité Cheonghae aura pour mission de mener des missions anti-pirates au large des côtes de la Somalie pendant six mois à partir de septembre, selon la marine sud-coréenne.
Des militaires sud-coréens sont déployés depuis 2009 dans le golfe d’Aden, dans le cadre d’une mission navale conjointe.
La semaine dernière, les États-Unis ont annoncé avoir invité une soixantaine de pays à rejoindre une coalition navale conjointe dans le golfe Persique, mais l’appel n’a jusqu’ici été accueilli favorablement que par le Royaume-Uni et l’Australie.
Le Japon est aussi sous pression pour donner son feu vert, mais de hauts responsables nippons viennent d’annoncer que les forces japonaises partiront pour le détroit de Bab el-Mandeb, entre le Yémen et la Corne d’Afrique, au lieu de s’installer dans le détroit d’Hormuz.
Tokyo réaffirme que rejoindre la coalition proposée par les États-Unis ne l’intéresse pas en raison de ses relations au beau fixe avec Téhéran.
Non seulement les alliés asiatiques des États-Unis, mais en plus leurs alliés européens, restent réticents face à l’initiative de Donald Trump.
La France et l’Allemagne, sollicitées par les États-Unis et le Royaume-Uni pour rejoindre la coalition, sont plus frileuses et restent en retrait.
Deux sources gouvernementales françaises ont confié à la chaîne de télévision Sky News que Paris demandait à ses alliés européens de participer à une coalition navale purement européenne et de ne pas agir dans le cadre de l’initiative américaine.