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Cinq missiles Zelzal-1 tirés contre le sud saoudien

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Les forces yéménites tirent des missiles Zelzal-1 en direction des positions saoudiennes à Najran. ©Harbi Press

Alors que les diplomates saoudiens évoquent de plus en plus la possibilité de l'amorce d'un dialogue avec Ansarallah que les Saoudiens appelleraient de leurs vœux en raison de la défaite militaire totale qu'ils subissent au Yémen et surtout des frappes au missiles et au drone de plus en plus précises et puissantes et amplifiées contre leurs sites sensibles, l’unité balistique de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen se fait encore parler d'elle. Cinq missiles Zelzal-1 ont été tirés sur les positions des militaires saoudiens à Assir et à Najran, au sud de l’Arabie saoudite.

Selon la chaîne Al-Masirah, l’unité balistique des forces conjointes yéménites a tiré trois missiles Zelzal-1 en direction des sièges des mercenaires de la coalition dirigée par Riyad dans la région montagneuse d’al-Majaz al-Ghariba à Assir, et deux autres missiles du même type sur leurs positions à Najran. Les missiles sont tombés exactement sur la base saoudienne à al-Sadis dans le gouvernorat de Najran.

Par ailleurs, des tireurs d’élite yéménites ont abattu au moins six mercenaires saoudiens dans la région d’al-Sadis et cinq autres à proximité du mont al-Qaïs, dans la province de Jizan, dans le sud-ouest de l’Arabie saoudite.

Les forces yéménites ont mené une vaste opération contre les mercenaires saoudiens à Taëz, suite à quoi de nombreux mercenaires ont été abattus et plusieurs autres blessés, a annoncé Al-Masirah. 

L'armée yéménite prend régulièrement pour cible les positions de la coalition à l'intérieur de l'Arabie saoudite en guise de représailles à la guerre d'usure contre le Yémen qui a débuté en mars 2015 pour tenter de réinstaller l’ancien régime de Mansour Hadi et d'éliminer le mouvement populaire Ansarallah, qui défend le pays aux côtés des forces armées.

Dans ce contexte, Mohammed Abdessalam, porte-parole d’Ansarallah et chef de la délégation nationale yéménite aux pourparlers de paix, a déclaré que la coalition d’agression saoudo-émiratie devait prendre au sérieux le récent avertissement du leader d’Ansarallah.

Faisant allusion au maintien de la fermeture de l’aéroport de Sanaa par la coalition saoudienne, Abdessalam a conseillé aux Saoudiens de prendre au sérieux la dernière mise en garde du chef d’Ansarallah Abdul-Malik al-Houthi que avait dit que "si l’agression et le blocus contre la population yéménite se poursuit, la coalition subira des coups durs". « Il est hors de question que l’aéroport de Sanaa reste fermé pour toujours, car sa fermeture serait lourde de conséquences », a-t-il ajouté.

Cette mise en garde a été lancée alors que rien que cette semaine, les aéroports du sud saoudien ont été pris pour cible de 5 frappes successives et tout indique que Riyad commence à émettre les signes d’essoufflement. Cité par The Wall Street Journal, un haut responsable saoudien aurait affirmé : «L'Arabie saoudite ne veut pas d'une pérennisation de la guerre mais ne veut pas non plus perdre la face face à l'Iran. » En cas de dialogue, le dilemme saoudien consiste surtout à "donner de la légitimité à Ansaralhah", mouvement contre qui Riyad s'est battu pendant 5 ans. L'activiste saoudien Mujtahed a affirmé dans un récent tweet que Ben Salmane aurait envoyé les chefs de certaines tribus à Sanaa pour qu'ils jouent le rôle de médiateur entre lui et Ansarallah. Il aurait proposé un deal : le contrôle du sud yéménite contre le contrôle du nord par Ansarallah. Ce deal a été rejeté par la Résistance yéménite qui affirme ne pas vouloir la guerre mais être prêt à aller jusqu'au bout pour vaincre l'occupant. 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV