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« Washington entend réorganiser Daech en Irak »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat américain à l’arrière d’un V-22 Osprey qui survole une base militaire française près d’al-Qaïm dans la province d’al-Anbar, en Irak, le 9 février 2019. ©AFP

« Les États-Unis cherchent à faire reculer les combattants des Hachd al-Chaabi et les forces de sécurité de leurs positions aux frontières de l’Irak avec l’Arabie saoudite et la Syrie », a-t-on appris d’un expert irakien.

Hossein al-Kanani, expert irakien des questions sécuritaires, a fait part des agissements suspects des Américains en Irak.

Dans un entretien exclusif avec le site d’information Al-Maalomah, Hossein al-Kanani a déclaré, ce jeudi 1er août, que les frontières irako-syriennes fournissaient une opportunité stratégique à l’axe de la Résistance et qu’elles assuraient une liaison entre Téhéran, Bagdad, Damas et Beyrouth.

« Après que les Hachd al-Chaabi eurent pris le contrôle de ces régions frontalières, l’administration américaine a tenté de couper cette liaison. C’est la raison pour laquelle les Américains ont commencé à déployer les terroristes qu’ils soutenaient dans la région de Wadi Hauran, sur la bande frontalière et à l’intérieur du territoire syrien. Mais la présence des Hachd al-Chaabi et des forces de sécurité sur les frontières irako-syriennes a fait tomber à l’eau ce plan des États-Unis et a, au contraire, renforcé la position de l’axe de la Résistance. Cet échec a poussé Washington à tenter une autre approche consistant à prendre le contrôle de certaines régions frontalières pour ainsi couper cette voie stratégique », a expliqué Hossein al-Kanani.

L’expert irakien a souligné que les Américains voulaient chasser les combattants des Hachd al-Chaabi et les forces de sécurité irakiennes des frontières pour ainsi renforcer et stabiliser les positions de leurs supplétifs terroristes sur la bande frontalière occidentale de l’Irak.

Dans ce droit fil, Mohammed al-Baldawi, membre de l’Alliance Fatah, a déclaré, le mercredi 31 juillet, que les forces américaines s’étaient retirées de certaines de leurs positions dans le désert d’al-Anbar.

« Les forces américaines se sont retirées de certaines de leurs positions dans le désert d’al-Anbar et elles ont également contraint les effectifs de l’unité antiterroriste et ceux de l’unité de réaction rapide de l’Irak à quitter leurs positions dans cette région. En effet, il s’agit d’un nouveau plan américain qui prévoit la réorganisation des terroristes de Daech dans le désert d’al-Anbar. C’est dangereux et les régions abandonnées par les forces irakiennes pourraient devenir une source de menace pour la province de Ninive et d’autres provinces irakiennes ».

Le député irakien a souligné que les États-Unis entendaient créer une zone sécurisée pour les terroristes de Daech ayant été vaincus dans la province de Salah ad-Din.

Dans la foulée, le groupe terroriste Daech a lancé deux grandes attaques contre les troupes de l’armée syrienne à Deir ez-Zor, au cours des dernières 24 heures.

Daech a d’abord attaqué une position de l’armée syrienne près de la ville frontalière d’Abou Kamal.

Le groupe terroriste a ensuite lancé un assaut d’envergure sur les positions de l’armée syrienne dans une région désertique à l’ouest de la ville d’al-Mayadine.

Au cours de ces cinq derniers jours, Daech s’en est pris à deux reprises aux positions des troupes syriennes près de la ville d’al-Mayadine.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV