Le Corps des gardiens de la Révolution islamique a dénoncé la décision des États-Unis d’imposer des sanctions à Mohammad Javad Zarif.
Dans un communiqué, publié ce jeudi 1er août, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a condamné la décision de Washington de sanctionner le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif. « En imposant des sanctions au ministre des Affaires étrangères, les États-Unis ont laissé, une fois de plus, manifester leur colère vis-à-vis des échos du discours inspirant et anti-arrogant de la Révolution islamique », indique le communiqué.
« Cette mesure illégale et irréfléchie s’inscrit dans le cadre d’une stratégie dite de “pression maximale”. Placer le nom des responsables et des commandants de la République islamique d’Iran sur la liste des sanctions, c’est une mesure sans intérêt qui n’est pas une nouveauté, mais elle prouve comment les États-Unis fulminent contre les échos du discours inspirant et anti-arrogant de la Révolution islamique et met en évidence l’hostilité et l’animosité de ce pays contre l’État et la nation digne de l’Iran ».
Le CGRI a ajouté que les États-Unis tentaient toujours de se faire appeler une superpuissance par le monde entier en usant de leur empire médiatique et de campagnes psychologiques.
« Ils veulent manipuler les pensées et les convictions de la population mondiale dans le sens de leurs propres intérêts ainsi que de ceux du régime factice et illégitime d’Israël. Les Américains fulminent contre une diplomatie qui est fondée sur la Résistance et les positions d’une nation qui a choisi le chemin de la dignité et de l’indépendance et qui résiste aux arrogants pour ne pas se soumettre au néocolonialisme. Ils craignent également que les réalités et leur vrai caractère diabolique ne soient révélés. C’est la raison pour laquelle ils ont recours à de telles mesures qui sont dépourvues de rationalité, de logique et de tout caractère juridique, voire de soutien auprès de l’opinion publique de leur propre pays. »
Le CGRI a souligné que les Américains étaient contraints de recourir à de telles mesures pour compenser une partie de leur désarroi et de leur faiblesse. « La République islamique d’Iran a mis fin à l’époque où les États-Unis voulaient s’imposer comme superpuissance dans la région et menaient une politique aventurisme et elle leur a infligé des défaites humiliantes, aussi bien à eux directement qu’à leurs supplétifs régionaux et extra-régionaux. »
Le CGRI a ensuite rendu hommage aux efforts de M. Zarif pour contrecarrer la campagne médiatique et la propagande de l’ennemi ainsi que ses efforts dans d’autres secteurs, dont et surtout la lutte antiterroriste.
« Un système basé sur l’arrogance ne tolère pas un discours et une diplomatie fondés sur la culture de la Résistance. D’où sa décision d’imposer des sanctions au ministre iranien des Affaires étrangères. Or, cette mesure n’ébranlera en aucun cas la volonté et la ferme détermination de la République islamique d’Iran pour poursuivre ses objectifs et ses idéaux sublimes. La nation iranienne et toutes les composantes de l’État restent soudées et solidaires face à l’arrogance et aux exigences illégitimes des États-Unis », indique le communiqué.
De son côté, le quartier général des forces armées iraniennes a également condamné la décision de Washington de placer le nom du ministre des Affaires étrangères sur la liste des sanctions, ajoutant que cette mesure illégale trahissait la faiblesse des États-Unis.
« Dans le cadre de ses mesures illégales qui contreviennent au droit international, les États-Unis ont procédé à cet acte non diplomatique et dû à leur désarroi, afin de durcir la pression contre la République islamique d’Iran et de faire oublier leurs nombreux échecs dans le monde et dans la région », indique le communiqué de l’armée iranienne.
L’armée iranienne a souligné que les États-Unis avaient été humiliés et isolés, même auprès de leurs propres alliés.
Le communiqué souligne que l’administration américaine avait déjà prouvé qu’elle ne suivait aucune logique ni aucun principe dans ses relations diplomatiques avec les autres, ajoutant que sa décision de sanctionner le chef de la diplomatie iranienne n’aurait aucun impact sur les politiques de la République islamique d’Iran.
La Maison-Blanche a annoncé le jeudi 1er août avoir imposé des sanctions à Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères.
« Les sanctions prévoient le gel de tous les actifs que Mohammad Javad Zarif posséderait aux États-Unis et interdisent toute transaction avec lui », a précisé le Trésor américain dans un communiqué.