Cette année, 216 équipes venant de 34 pays prendront part à la 5e édition des « International army games » (Jeux militaires internationaux) ; l’an dernier, 189 équipes de 32 pays y avaient participé.
La 5e édition de ces « olympiades militaires » débutera le 3 août, à Patriot Park, et se poursuivra jusqu’au 17 août.
216 équipes de 34 pays y participent, et l’événement a lieu dans les terrains d’entraînement militaires de dix pays différents : l’Azerbaïdjan, l’Arménie, la Biélorussie, la République islamique d’Iran, le Kazakhstan, la Chine, l’Ouzbékistan, la Mongolie, l’Inde et la Russie. Autant d’alliés de Moscou, et guère de membres de l’OTAN.
Depuis quatre ans, la Russie organise ces olympiades militaires annuelles avec des armées du monde entier, dans des domaines sportifs aussi spectaculaires que le biathlon (y compris le biathlon de blindés), le saut en parachute, la médecine militaire, la chasse au faucon, la logistique et les manœuvres aériennes.
L’Iran mettra à la disposition des Jeux deux terrains d’entraînement militaires, a annoncé l’agence de presse IRNA.
C’est l’occasion pour les pays participants de faire étalage de leurs performances militaires, de leur préparation physique et surtout de leurs relations diplomatiques dans le domaine de la défense. En marge des Jeux sont organisés des rencontres et des séminaires.
L’équipe iranienne sera composée d’effectifs de l’armée, du CGRI (Corps des gardiens de la Révolution islamique) et de la NAJA (police iranienne).
Les années précédentes, les épreuves se déroulaient avec des équipements de fabrication russe. Mais cette année, chaque pays peut employer ses propres ressources militaires.
Quant à l’Iran, ses drones, de fabrication locale, ne passeront pas inaperçus. L’équipage de la Chine se rendra à Moscou, muni de ses chars.