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Riyad et Washington ébahis par les capacités militaires d'Ansarallah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les missiles yéménites Burkan-2. ©Harbi Press

Les forces yéménites sont capables, en transperçant le barrage militaire américain érigé par les batteries de missile Patriot et les missiles THAAD, de prendre pour cible les centres importants de l’ennemi saoudien.

« L’acquisition par les Yéménites de la technologie nécessaire à la fabrication de drones et de missiles a montré les limites des missiles THAAD et Patriot de fabrication américaine, et révélé que les États-Unis sont incapables de protéger les Saoudiens », a déclaré un expert yéménite des questions militaires.

« Les drones ripostent à proportion aux attaques des agresseurs et cela prouve que les Yéménites ont acquis une véritable capacité scientifique et militaire. Les forces yéménites possèdent actuellement des drones et des missiles qui peuvent leur conférer un avantage militaire aussi bien sur le plan stratégique qu’en matière de dissuasion. Nous sommes donc en mesure de poursuivre la guerre et capables d’infliger des coups durs à l’ennemi. Les coups portés par les combattants yéménites neutralisent les plans militaires de l’ennemi et empêchent les frappes aériennes sur le Yémen depuis les bases visées », a précisé le général de brigade Aziz Rached, expert yéménite des questions militaires, cité par Al-Masirah.

« Nos attaques contre les bases militaires revêtent une importance cruciale, car nous prenons pour cible les positions de l’ennemi. Malgré la présence de forces étrangères en Arabie saoudite, l’arrivée de 500 soldats américains expérimentés et la présence des experts des batteries de missile Patrio, les Yéménites poursuivent leurs attaques au drone à l’intérieur du territoire saoudien. Cela montre qu’ils disposent de technologie requise pour la fabrication de drones sophistiqués que les radars américains sont incapables de détecter », a souligné le général Aziz Rached.

« La base aérienne du Roi Khaled est totalement paralysée et les militaires saoudiens sont en train d’évacuer leurs équipements. Riyad fait venir des soldats et officiers sur cette base pour faire croire que l’Arabie saoudite y est toujours présente, mais les États-Unis ne peuvent pas protéger les Saoudiens contre les attaques des combattants yéménites », a-t-il ajouté.

Évoquant l’opposition de Trump à l’adoption par le Congrès d’un projet de loi interdisant la vente d’armes à l’Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et à la Jordanie, le général Rached s’est exprimé en ces termes : « Tout le monde sait que l’offensive au Yémen a été déclenchée depuis les États-Unis. Elle a également été annoncée depuis les États-Unis avant même que Adel al-Joubeir, alors ministre saoudien des Affaires étrangères, ne le fasse. Barack Obama, qui était alors président américain, a apporté son soutien à cette offensive. Pourquoi l’Arabie saoudite n’a-t-elle pas annoncé cette agression contre le Yémen depuis Riyad ou depuis un autre pays arabe riverain du golfe Persique ? Parce que les États-Unis sont à l’origine de l’offensive saoudienne au Yémen. »

« Les Yéménites, en acquérant cette technologie militaire, ont déboussolé Washington, les armes américaines étant incapables d’intercepter les drones et missiles yéménites. Cela signifie que les Yéménites ont acquis un savoir-faire militaire de premier ordre », a-t-il fait remarquer.

Au cours des derniers mois, les attaques au drone ou au missile contre les aéroports du sud de l’Arabie saoudite, notamment dans les provinces de Jizan, Najran et Asir, se sont multipliées et les systèmes américains Patriot déployés en Arabie saoudite n’ont pas pu les intercepter.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV