« Si le régime israélien ne bénéficie pas de cette vraie opportunité d’échange de prisonniers, ce dossier pourrait tomber dans les oubliettes ou être complètement clos », a signalé le porte-parole de la branche militaire du Hamas.
Abou Obeïda, porte-parole des Brigades Izz al-Din al-Qassam, a déclaré, mardi 23 juillet, que le dossier d’échange de prisonniers pourrait tomber dans les oubliettes ou être complètement clos, au cas où Israël perdrait cette vraie opportunité.
« Le cas de Ron Arad est une leçon à tirer. On ne garantit pas que ce dossier restera sur la table si les responsables du régime occupant perd cette opportunité », a déclaré Abou Obeïda.
Ron Arad, un pilote de l’aviation israélienne, a été capturé par la Résistance palestinienne, suite au crash de son avion de combat en 1986 et les tentatives d’Israël pour le récupérer ont toutes échoué.
Le responsable du Hamas a déclaré qu’Israël cherchait à justifier sa négligence à l’égard des prisonniers détenus par la Résistance en disant que « ce sont des corps et des restes ».
« Si cette hypothèse est correcte, pourquoi n’ont-ils pas pris l’initiative de réaliser le rêve de leurs familles de ramener ces cadavres, sachant que le prix qu’ils auront à payer pour les corps est modeste par rapport aux personnes vivantes ? », a déclaré Abou Obeïda.
« Le plus grand exemple de la procrastination et du mensonge du gouvernement et des dirigeants militaires de l’ennemi est la question de la personne disparue à Gaza, Mengistu, le juif d’origine éthiopienne. Nous affirmons que l’occupation n’a pas du tout soulevé son cas auprès des médiateurs et l’ennemi n’a pas essayé de savoir si Mengistu est mort ou vivant », a déclaré Abou Obeïda.
Les médias israéliens ont fait part de la disparition de Mengistu en septembre 2014 dans la bande de Gaza.
Les Brigades Izz al-Din al-Qassam ont annoncé, pour la première fois, en avril 2015, qu’elles détenaient quatre militaires israéliens sans indiquer s’ils sont morts ou vivants.