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Masyaf: Israël-Turquie auraient équipé les terroristes de missiles sol-sol !

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les quatre batteries de missile S-300 érigés dans l'aéroport militaire de Masyaf, le 30 juin 2019. ©Imagsat International

Depuis septembre 2018 Israël a tout fait pour neutraliser les S-300 que la Russie a livrés à l'armée syrienne en riposte à la destruction de son IL-20 au large de Lattaquié. Des dizaines de frappes aériennes, autant de cyberattaques ratées et Israël en est toujours à publier de temps à autre des images satellitaires faisant comprendre à la partie russe qu'il sait où se trouvent les fameux missiles antimissiles mais qu'il ne veut pas les frapper mais que la situation peut changer à tout moment! 

Il y a peu la revue américaine The National Interest affirmait que l'Armée de l'air israélienne cherchait, en réponse à l'échec cuisant de la réunion sécuritaire Russie/USA/Israël de Qods - où Tel-Aviv a échoué à briser l'alliance irano-russe en Syrie - une "tactique" propre à mettre au pas les S-300 syriens. D'où visiblement le nombre croissant des raids aux missiles qu'Israël effectue souvent depuis le ciel libanais par crainte d'avoir à subir la riposte de ces mêmes S-300. The National Interest dit que l'une des tactiques à explorer consisterait à prendre pour cible de missiles, les batteries de missiles antimissiles russes et ce, via des frappes sporadiques. "Ce sera la meilleure option puisque la Syrie ne pourra résister à ce genre d'attaques fréquentes et dispersées surtout qu'en raison des coûts particulièrement lourds pour la préparation et l'entretien des S-300, l'armée syrienne ne sera pas à même de s'en procurer à nouveau"; " Les frais ont même poussé les Syriens à ne fixer  le système que pour intercepter des missiles à courte portée, prétend la publication.


The National Interest revient sur les frappes du mois de juin d'Israël visant les sites militaires de Masyaf, localité de  la banlieue de Homs et estime que ces frappes entrent dans le cadre de cette recherche de nouvelle tactique anti-russe par Israël. Malgré la surenchère la réalité est que les missiles israéliens n'ont pu à aucun cas atteindre les S300 qui eux, restent opérationnel. " La guerre russo-israélienne qui ne dit pas son nom prend peu a peu l'allure d'une cyberguerre, cyberguerre visiblement perdue par Tel-Aviv. L'aveu israélien d'une attaque cybernétique russe qui aurait mis hors service le système de GPS des avions de ligne voire des avions de combats devra se comprendre dans ce sens. A vrai dire le régime israélien n'a ni osé ni pu frapper les batteries de missiles S 300 tout en en ayant une peur noire puisque ce système est bien opérationnel. 

Plutôt que de risquer une confrontation directe avec la Russie qu'il va perdre, Israël semble avoir opté donc pour une guerre par procuration contre les capacités antimissiles russes. Le 22 juillet, des tirs de missiles ont visé l'aéroport militaire de Masyaf, déclenchant la réponse de la DCA syrienne. Certaines sources ont rapporté une attaque israélienne tandis que des sites proches des terroristes ont revendiqué le raid. 

Que s'est-il passé? Les terroristes à la solde de la Turquie seraient dotés de quoi viser les S-300 syriens.  

Depuis le mois de mai, le nord de la Syrie est le théâtre de lourds affrontements entre les forces syriennes et les éléments des groupuscules terroristes d'Answar al-Tohid ou encore du Parti al-Turkistani et lundi à l’aube, les événements dans cette région sont entrés dans une nouvelle phase.

Pour la première fois depuis le début de la guerre les terroristes soutenus entre autres par la Turquie ont tiré des missiles sol-sol contre les positions de l’armée à Haman y compris l'aéroport militaire de Masyaf. 

Lundi matin, les missiles sol-sol ont visé des sites militaires de l’armée dans le nord de la province de Hama mais aussi les positions de l'armée dans le sud d'Idlib.   

« Les groupuscules terroristes n’ont pu occuper depuis deux mois et demi aucune région en Syrie. Par contre, ils ont été obligés de renoncer à des centaines de kilomètres qu’ils avaient jadis sous leur contrôle. Il paraît que la livraison des missiles sol-sol aux terroristes ne vise qu’à les soutenir pour qu’ils puissent peut-être compenser leurs échecs cuisants. Mais il y a là aussi un coup de pouce turc à Israël dans l'objectif  de défier le système S-300 syriens », a rapporté une source locale.

Toujours selon la même source, les terroristes ont pris d’assaut à l’aide de ces mêmes missiles visiblement livrés par Ankara, la région stratégique de Masyaf à l’ouest de la province de Hama.

Cette source a ajouté :

« La Turquie aurait remis de nouveaux armements aux terroristes dans l’espoir de pouvoir peut-être changer le rapport des forces dans le nord de la Syrie. Mais il n'y a pas que ça, le régime israélien se fait aider par la Turquie, les Etats-Unis et l'OTAN pour neutraliser les S-300 syriens. Le district occupé de Latmanah, situé à environ 31 kilomètres de la région de Masyaf aurait été le point d’où les missiles auraient été tirés vers les positions des militaires syriens. L'information est propre à alerter l'armée syrienne et la Russie. Surtout que les membres du groupe terroriste, Ansar al-Tawhid auraient aussi tiré une vingtaine de missiles et roquettes sur Masyaf. Seule précision disponible en ce moment : les projectiles ont raté les batteries de S-300". 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV