Depuis la publication d’un enregistrement audio qui prouve l’implication directe des troupes US dans l’assassinat des combattants irakiens au plus fort de la guerre contre Daech, c’est le face-à-face. Les Hachd, qui mènent depuis une semaine une vaste offensive sur les frontières syro-irakiennes, sont à la recherche du « calife américain » et super-agent de la CIA, Abou Bakr Baghdadi, protagoniste du scénario de démembrement de l’Irak au profit des États-Unis.
L’opération « Volonté de vaincre » vise à capturer Abou Bakr al-Baghdadi, chef du groupe terroriste Daech, dont le parcours sanglant est connu de tous. Après leur défaite en Irak et en Syrie, les résidus takfiristes sous son contrôle opèrent à présent à travers des cellules dormantes.
Faisant référence à la poursuite de l’opération « Volonté de vaincre » contre les poches dormantes des takfiristes dans une vaste région désertique à la limite des trois provinces de Salaheddine, de Ninive et d’al-Anbar, des sources irakiennes ont évoqué l’objectif principal de l’opération, qui est de s’emparer du chef de Daech, Abou Bakr al-Baghdadi.
Ces sources ont souligné les avancées significatives réalisées à cette fin par les forces irakiennes au cours de l’opération. En effet, des sources d’information crédibles font état de la présence d’al-Bagdadi dans le désert occidental de l’Irak.
Les forces irakiennes ont considérablement progressé dans les zones désertiques et montagneuses des trois provinces, couvrant une superficie de 42 % de la superficie totale de l’Irak, grâce à l’action spectaculaire conjointe de l’armée irakienne et des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi). Le désert occidental de l’Irak représente à lui seul 23 % du territoire national.
Parallèlement, Ali al-Hosseini, commandant du front du nord de l’armée irakienne, a expliqué que le champ d’action de l’opération de « Volonté de vaincre » était « très vaste », avant de déclarer : « Notre front est éloigné de celui des autres forces armées et des organisations militaires. La couverture aérienne n’y est pas assurée par la coalition internationale, mais par l’armée de l’air irakienne. »
« En vérité, nous ne voulons pas de soutien aérien, car notre activité sur le terrain a pour but de nettoyer et non de combattre », a-t-il indiqué, expliquant que la mission étant de nature terrestre, cet appui aérien n’est pas nécessaire.
Ces évolutions interviennent alors que de l’avis d’un parlementaire irakien, l’ambassade américaine en Irak est devenue un refuge pour le Mossad et pour Daech.
Cette ambassade doit être fermée pour avoir violé le droit international, selon un parlementaire irakien, Hassan Salam, car elle «piétine les critères internationaux en ce qui concerne les ambassades des pays et s’ingère dans les affaires intérieures irakiennes », a-t-il précisé.