Le chef adjoint de la branche du nord du Mouvement islamique, le cheikh Kamal Khatib, a révélé les efforts de l’Arabie saoudite pour s’emparer des lieux saints de la noble Qods.
« L’Arabie saoudite exploite tous les moyens pour priver la Jordanie d’être la gardienne des lieux saints musulmans de la noble Qods et dans ce contexte, elle bénéficie également du soutien tous azimuts du gouvernement Trump, qui a prévu de confier la gestion de toute la noble Qods au régime de Tel-Aviv », a-t-il expliqué.
« Certains pays arabes soutiennent le plan d’émigration forcée des Palestiniens, de la judaïsation et des projets racistes d’Israël », a-t-il déploré. Et de poursuivre : « Ce n’est pas la première fois que des rumeurs font écho de tentatives de Riyad afin de prendre en charge la gestion de la mosquée al-Aqsa et d’autres lieux saints en Palestine occupée. »
Dans une autre partie de ses propos, il s’est exprimé en ces termes : « Jusqu’à tout récemment, j’imaginais que Qods-Ouest serait la capitale d’Israël, mais il y a quelque temps on s’est rendu compte que la noble Qods tout entière serait la capitale d’Israël. La mosquée al-Aqsa sera concédée à l’Arabie saoudite comme troisième sanctuaire », a écrit l’analyste saoudien, Abdul Hameed Al-Ghabin, sur sa page Twitter.
Certaines sources d’information israéliennes ont annoncé que l’Arabie saoudite serait chargée de superviser les lieux saints en Palestine occupée, notamment la mosquée al-Aqsa. Cette mission est du ressort de la Jordanie depuis 1967.
« En vertu du droit international, le Bureau des œuvres pieuses islamiques de Qods est la seule instance qui soit en mesure de gérer les affaires de la mosquée al-Aqsa et toutes les mesures unilatérales prises par le régime sioniste concernant la gestion des lieux saints de la noble Qods sont illégitimes et caduques », a réaffirmé le porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères, Sufian Qudah. Le roi de Jordanie, Abdallah II, a également averti à plusieurs reprises que la violation des droits légitimes de ce pays concernant la gestion des lieux saints de Qods constituait une « ligne rouge ».
« Riyad essaie de marginaliser la cause palestinienne et de changer le statut de la ville occupée de Qods, conformément aux plans américain et israélien », écrit le site web libanais Al-Nabaa.
Selon Al-Nabaa, Riyad mobilise tous ses moyens et injecte des millions de dollars dans Qods pour obtenir le soutien des notables de cette ville. Le régime saoudien les a invités à plusieurs reprises à venir voir le prince hériter saoudien, Mohammed ben Salmane, mais toutes ses invitations sont restées sans réponse.