Les sanctions et les menaces que le président Donald Trump a adressées à l’Iran ne feront qu’approfondir l’antiaméricanisme. Une méfiance générale est ressentie à plus de 6 000 km de Téhéran — en Corée du Nord — et risque de faire capoter l’accord entre Washington et Pyongyang sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne, disent certains experts selon un rapport de NBC News.
Alors que Donald Trump a entamé un voyage de deux jours en Corée du Sud après le sommet du G20 à Osaka au Japon, le président et son équipe déclarent qu’ils espèrent que les négociations nucléaires bloquées pourront être relancées.
« Du point de vue des Nord-Coréens, on ne peut tout simplement pas faire confiance aux Américains », a déclaré Tom Plant, directeur du programme de désarmement et de la politique nucléaire au Royal United Services Institute, un groupe de réflexion de Londres.
« Ils seront toujours inquiets de savoir si un accord passé avec un président sera honoré ou non par un autre », a-t-il déclaré.
En mai 2018, après quelques mois de menaces, le président des États-Unis a décidé de retirer son pays de l’accord sur le nucléaire iranien (PGAC) et a rétabli toutes les sanctions économiques qui devaient être annulées à l’encontre de l’Iran.
Il semblerait désormais que Trump et son entourage soient sur le point de lancer un nouveau défi à Pyongyang. Cette tentative sera-t-elle fructueuse ou échouera-t-elle ? Ce sont les prochains développements dans la péninsule coréenne qui nous le diront. Néanmoins, la méfiance qu’inspire le gouvernement américain au sein de la communauté internationale n’est pas à son avantage.