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Zoom Afrique du 29 juin 2019

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Une base américaine au Niger.

Dans ce numéro de Zoom Afrique :

L’actualité en Afrique :

  • Le leader des chiites du Nigeria reste dans un état de santé critique ;
  • Le Ghana est le pays qui compte le plus d’étudiants africains en Chine ;
  • Madagascar : selon le président Rajoelina, le « modèle rwandais » est « possible » pour la grande île.

 

Les analyses de la rédaction :

Mali : l’intérêt de France 24 de justifier les photos qui assimilent les militaires français aux terroristes

Au Mali, les troupes militaires d’occupation se font voir en coopération avec les groupes terroristes qu’ils soutiennent. Depuis quelques jours, des photos ont tourné sur internet montrant deux Français appartenant à un groupe terroriste qui auraient été arrêtés au Mali. Le média mainstream France 24 a fait un article là-dessus affirmant que c’est une intox et que cette photo serait sortie de son contexte.

Plusieurs publications relaient depuis un mois la même photo de deux hommes blancs en caleçon marchant à côté de militaires. La légende affirme qu’il s’agit de « terroristes » de nationalité « française ».

Le pavé jeté dans la mare par France 24 pour tenter de blanchir Paris a particulièrement attiré l’attention de Zoom Afrique sur cette affaire. Sachant tout de même que ce n’est pas la première fois que ce genre d’information apparaît, les publications accusant des ressortissants français d’être des terroristes infiltrés sont fréquentes sur le web en Afrique : que ce soit au Nigeria avec un hélicoptère français livrant des armes à Boko Haram, ou encore des soldats français pillant de l’or au Mali, les messages ne passent pourtant pas aussi facilement même sur le net. En effet, le but est de ne pas compromettre les soldats français qui sont sur place en Afrique de l’Ouest, surtout au Mali. Il serait difficile à France 24 ou à un autre média occidental de reconnaître que le sentiment de colonisation existe toujours dans le ressenti des Africains, mais contrairement à ce que les médias occidentaux veulent faire croire ce sentiment existe réellement et n’habite pas seulement une minorité d’Africains qui publie ce genre de photos. 
Si en Afrique ce genre de photos est publié, c’est parce que les Africains résistants publient des preuves et cherchent à prouver que la présence occidentale aggrave la situation des populations du continent africain. Ce que les Maliens, les Centrafricains, les Ivoiriens, les Burkinabés, les Nigériens, les Sénégalais et beaucoup d’autres encore savent fort bien, c’est que la présence française, européenne, américaine nuit à leur continent, car c’est elle qui importe le terrorisme et le multiplie au lieu de le combattre.

Au Mali, les massacres du Centre et du Nord l’ont prouvé, aucun militaire français ne se trouve dans les parages lors des massacres. D’ailleurs, à plusieurs reprises, des civils maliens ont été tués par des militaires français, car ils s’approchaient trop des bases des terroristes qu’ils protégeaient. Ce qui montre bien que les opérations héliportées, les approvisionnements en armes et en matériel sophistiqué des groupes terroristes se font encore régulièrement. C’est comme ça que les terroristes sont de plus en plus organisés. C’est le même schéma qu’au Moyen-Orient. Les USA sont aussi des spécialistes en la matière, leurs actions en Irak, en Syrie et aussi en Afghanistan l’ont prouvé. Les Français ne sont pas les seuls en Afrique et jouent d’ailleurs le rôle de bras armés. Les États-Unis procèdent de la même manière, et tous sont encadrés par l’ONU. D’ailleurs, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté vendredi une résolution étendant la mission de ses Casques bleus dans le centre du Mali. Ces pays d’Afrique sont en proie aux différents plans néocoloniaux des Occidentaux. Tout comme le Moyen-Orient qui se serre les coudes pour faire face aux différents projets de déstabilisation de la région, l’Afrique subit exactement le même schéma. Les populations sont indubitablement contre les actions des Occidentaux, et comme au Moyen-Orient, ils défendront bec et ongles la souveraineté et leur indépendance.

Sahel : les USA accusent le CGRI d’être à l’origine de la résistance en Afrique

Depuis que les peuples du Sahel — Maliens, Nigériens, Burkinabés, Tchadiens — se sont mis à exiger le retrait des occupants occidentaux de Barkhane et compagnie, manifs et luttes armées à l’appui, les Américains, qui, avec le suprématiste Trump, croient pouvoir gagner des milliards de dollars en Afrique de l’Ouest, cherchent des coupables... Qui est derrière ce sursaut anti-impérialiste qui a fait enliser la France au Mali, qui resserre l’étau autour des USA et de l’OTAN au Niger, qui fait capoter tous leurs plans que ce soient ceux consistant à provoquer des violences interethniques interreligieuses, interlinguistiques ou autres ? Qui a fait qu’après sept ans d’occupation, un hélicoptère de Barkane a été pris pour cible ? Ou comment se fait-il qu’au Tchad, la résistance anti-orpailleurs s’organise, qu’au Bénin, au Sénégal, et même en Côte d’Ivoire, les États refusent de se soumettre totalement aux diktats occidentaux ? Dans l’esprit des Occidentaux, il est hors de question que l’Africain soit lui-même à l’origine de cette admirable résistance. Ce serait toujours la Russie de Poutine ou la Chine de Xi Jiping et sa route de soie... N’y a-t-il pas encore quelqu’un d’autre à accuser ? Ah si bien sûr, l’Iran aussi est désormais sur le banc des accusés. 

Selon des sources de renseignement américaines anonymes, l’Iran a mis en place un réseau de cellules « terroristes » en Afrique pour attaquer des « cibles occidentales » en représailles à la décision de Washington d’imposer des sanctions contre Téhéran.

Mais les Occidentaux vont encore plus loin : 

« Le nouveau réseau iranien a été mis en place sur ordre de Qassem Soleimani, chef de la force de Qods, selon un rapport du journal britannique Daily Telegraph du 24 juin 2019. » 

« Des cellules iraniennes seraient actives dans plusieurs pays africains dont le Soudan, le Tchad, le Ghana, le Niger, la Gambie et la République centrafricaine », indique le rapport.

Mais à quoi rime cette insanité ? 

Pour ceux qui connaissent le CGRI et sa Force Qods, celle-ci n’opère qu’au Moyen-Orient. Il est vrai que l’Iran a blacklisté le CENTCOM américain depuis avril, en représailles à « une mesure similaire prise par Washington ». C’est donc la guerre ouverte entre le CGRI et les forces d’occupation US déployées en Irak en Syrie en Afghanistan. Mais que cette guerre anti-impérialiste étende ses contours jusqu’en Afrique de l’Ouest, le CGRI ne peut que s’en féliciter. Ce que les Américains qualifient d’accointance iranienne en Afrique n’est que le produit de leur imagination. C’est l’expression d’une crainte : l’axe de la Résistance fait des émules au cœur du berceau de l’humanité qu’est l’Afrique.

Gambie : pourquoi une telle campagne médiatique contre Yaya Jammeh ?

Depuis plusieurs jours, une campagne médiatique bat son plein dans les médias mainstream contre Yaya Jammeh, l’ancien président gambien. Cela fait pourtant deux ans maintenant qu’il s’est retiré du poste de président de la Gambie, mais visiblement, cela n’est peut-être pas fini. On a essayé d’en savoir plus en interrogeant le géopoliticien Luc Michel, qui va nous dire ce qu’il en pense.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV