Les fuites reprises par certaines sources d’information affirment qu’une importante bataille cybernétique aurait précédé la destruction du drone espion US le jeudi 20 juin dans le ciel de l’Iran. Largement remise en cause pour son refus de riposter, l’administration US cherche, presse écrite à l’appui, à ne pas perdre la face.
Un haut responsable américain reconnaît ainsi qu’il est probable que le drone Global Hawk américain ait été frappé après être entré dans l’espace aérien iranien, et en même temps, les journaux américains Washington Post et New York Times ainsi que l’agence Associated Press, prétendent que les États-Unis ont mené le 20 juin au soir une cyberattaque contre le « système électronique de contrôle et de commandement de missiles iraniens ». Des responsables officiels des deux côtés n’ont pas réagi pour le moment à cette nouvelle ; mais il paraît que la publication de ces informations s’inscrit dans le cadre du tapage médiatique occidental pour justifier la décision du président US, Donald Trump, de ne pas mener des attaques chirurgicales — comme le disent les médias mainstream — contre la RII.
Après la destruction de leur drone d'espionnage, les États-Unis tentent de mettre en place une campagne de propagande contre l’Iran. Washington a prétendu avoir lancé une cyberattaque contre des systèmes de lancement de missiles iraniens.
Le quotidien américain Washington Post a prétendu que les États-Unis avaient lancé le 20 juin une cyberattaque pour mettre hors service les ordinateurs contrôlant le système balistique iranien.
Trump, qui a annulé vendredi à la dernière minute des frappes contre l’Iran après la destruction du drone le 20 juin, a en revanche autorisé secrètement des représailles sous forme de cyberattaques contre les systèmes de défense iraniens, prétend le Washington Post.
Téhéran n’a pas encore réagi officiellement à ces allégations des médias américains.
La presse américaine a déclenché une vaste campagne de désinformation en prétendant que les attaques menées avaient été efficaces. Mais aucune preuve n’est venue étayer les allégations des Américains. Il semble que ces fanfaronnades soient du bluff et visent à influencer l’opinion publique dans le monde afin de redorer le blason de la Maison-Blanche, qui a perdu de sa crédibilité après la destruction d’un drone par des systèmes de missiles iraniens.
Les responsables américains n’ont pas encore commenté le rapport. L’US Cyber Command s’est abstenu de s’exprimer à ce sujet, affirmant que toute prise de position pourrait mettre en danger cette opération.
Récemment, l’US Cyber Command a même prétendu avoir infecté le réseau électrique russe avec des malwares.
John Bolton, conseiller à la sécurité nationale US, a fait part la semaine dernière de la disposition de son pays à faire face aux cyberattaques qui, selon ses propres termes, se sont multipliées contre les USA.
Washington et Tel Avive ont déjà créé en 2010 le virus informatique Stuxnet, pour perturber l’industrie nucléaire à vocation pacifique de l’Iran, mais ce complot a été déjoué grâce à la vigilance des fonctionnaires des installations nucléaires iraniennes.