Toute exportation de pétrole via le golfe Persique sera suspendue le jour où nous le déciderons, a déclaré le chef d’état-major des forces armées iraniennes.
Le général de division, Mohammad Baqeri, chef d'état-major des forces armées iraniennes, a fait ces remarques lundi en réaction aux accusations récentes portées à l’encontre de l'Iran.
« La République islamique d’Iran est aujourd’hui confrontée à des ennemis pervers et tricheurs tels que les États-Unis qui mènent une dangereuse stratégie intensifiant d’un côté les pressions sur l’Iran et de l’autre prônant le dialogue avec le pays », a-t-il indiqué.
Le général iranien a rejeté les accusations selon lesquelles Téhéran serait à l’origine des attaques des deux pétroliers dans la mer d’Oman, soulignant que l'Iran était suffisamment courageux pour accepter la responsabilité de ses actes.
Il a ensuite imputé à "l'ennemi" les récentes attaques contre les pétroliers.
"L'ennemi ne lésine sur rien pour détourner la Résistance de son chemin", a déclaré le général Baqeri, chef d’état-major des forces armées iraniennes.
«Les actions ridicules et vaines contre les pétroliers de la mer d’Oman et de l’Océan Indien ne sont que quelques-unes de ces actions. Ils cherchent à insinuer aux peuples de la région et du monde entier à croire que l’Iran met ses menaces à exécution ».
Le commandant supérieur a répété que si l'Iran décidait de bloquer le détroit d'Ormuz, aucun navire ni pétrolier ne pourrait traverser la voie navigable.
Ailleurs dans ses remarques, le général de haut rang a évoqué le retrait de Washington de l'accord nucléaire iranien connu sous le nom de Plan d'action global commun (PGAC). Il a ajouté que Téhéran avait réduit certains de ses engagements dans le cadre de cet accord en raison de ce retrait des États-Unis en mai 2018.
Le commandant supérieur a répété que si l'Iran décidait de bloquer le détroit d'Ormuz, aucun navire ni pétrolier ne pourrait traverser la voie navigable.
Ailleurs dans ses remarques, le général de haut rang a évoqué le retrait de Washington de l'accord nucléaire iranien connu sous le nom de Plan d'action global commun (PGAC). Il a ajouté que Téhéran avait réduit certains de ses engagements dans le cadre de l'accord en raison du retrait des États-Unis de l'accord en mai 2018.
Le général Baqeri a ensuite évoqué les normes ambivalentes appliquées par les États-Unis dans leurs relations avec l'Iran.
"L'ennemi a adopté pour la stratégie de pression vis-à-vis du peuple iranien mais il parle en même termes de discussions et de compréhension", a déclaré le général Baqeri.
Il a ensuite ajouté que personne ne comprend l'affirmation des Américains selon laquelle ils souhaitaient parvenir à un compromis et à un accord avec l'Iran à un moment où la Maison Blanche renforce ses sanctions contre l'Iran chaque semaine.
Baqeri a également évoqué la force dissuasive iranienne.
"Quoi qu'il arrive, l'ennemi dit qu'il n'a pas l'intention de faire la guerre, ce qui est dû à la dissuasion mise en place par la nation iranienne et par ses forces armées", a rappelé le général Baqeri.