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Pétroliers attaqués : " l'Iran n'a pas besoin de cacher quoi que ce soit" (Général Baqeri)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le chef d'état-major iranien, le général Mohammad Baqeri. (Illustration)

Toute exportation de pétrole via le golfe Persique sera suspendue le jour où nous le déciderons, a déclaré le chef d’état-major des forces armées iraniennes.

Le général de division, Mohammad Baqeri, chef d'état-major des forces armées iraniennes, a fait ces remarques lundi en réaction aux accusations récentes portées à l’encontre de l'Iran.

« La République islamique d’Iran est aujourd’hui confrontée à des ennemis pervers et tricheurs tels que les États-Unis qui mènent une dangereuse stratégie intensifiant d’un côté les pressions sur l’Iran et de l’autre prônant le dialogue avec le pays », a-t-il indiqué.

Le général iranien a rejeté les accusations selon lesquelles Téhéran serait à l’origine des attaques des deux pétroliers dans la mer d’Oman, soulignant que l'Iran était suffisamment courageux pour accepter la responsabilité de ses actes.

 

Il a ensuite imputé à "l'ennemi" les récentes attaques contre les pétroliers.

"L'ennemi ne lésine sur rien pour détourner la Résistance de son chemin", a déclaré le général Baqeri, chef d’état-major des forces armées iraniennes.

«Les actions ridicules et vaines contre les pétroliers de la mer d’Oman et de l’Océan Indien ne sont que quelques-unes de ces actions. Ils cherchent à insinuer aux peuples de la région et du monde entier à croire que l’Iran met ses menaces à exécution ».

 

Le commandant supérieur a répété que si l'Iran décidait de bloquer le détroit d'Ormuz, aucun navire ni pétrolier ne pourrait traverser la voie navigable.

Ailleurs dans ses remarques, le général de haut rang a évoqué le retrait de Washington de l'accord nucléaire iranien connu sous le nom de Plan d'action global commun (PGAC). Il a ajouté que Téhéran avait réduit certains de ses engagements dans le cadre de cet accord en raison de ce retrait des États-Unis en mai 2018.

 

Le commandant supérieur a répété que si l'Iran décidait de bloquer le détroit d'Ormuz, aucun navire ni pétrolier ne pourrait traverser la voie navigable.

Ailleurs dans ses remarques, le général de haut rang a évoqué le retrait de Washington de l'accord nucléaire iranien connu sous le nom de Plan d'action global commun (PGAC). Il a ajouté que Téhéran avait réduit certains de ses engagements dans le cadre de l'accord en raison du retrait des États-Unis de l'accord en mai 2018.

Le général Baqeri a ensuite évoqué les normes ambivalentes appliquées par les États-Unis dans leurs relations avec l'Iran.

"L'ennemi a adopté pour la stratégie de pression vis-à-vis du peuple iranien mais il parle en même termes de discussions et de compréhension", a déclaré le général Baqeri.

Il a ensuite ajouté que personne ne comprend l'affirmation des Américains selon laquelle ils souhaitaient parvenir à un compromis et à un accord avec l'Iran à un moment où la Maison Blanche renforce ses sanctions contre l'Iran chaque semaine.

Baqeri a également évoqué la force dissuasive iranienne.

"Quoi qu'il arrive, l'ennemi dit qu'il n'a pas l'intention de faire la guerre, ce qui est dû à la dissuasion mise en place par la nation iranienne et par ses forces armées", a rappelé le général Baqeri.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV