Le Liban s’oppose à ce que les États-Unis supervisent les négociations indirectes avec le régime israélien au sujet de la démarcation de la frontière.
Selon la chaîne libanaise Al-Mayadeen, le gouvernement libanais insiste sur la supervision de l’Organisation des Nations unies et ne donne qu'une semaine à Washington pour que ce dernier détermine sa position.
Par ailleurs, le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a soutenu ce samedi le droit des réfugiés syrien à retourner dans leur pays. Il a estimé que pour organiser le retour des réfugiés dans leur pays, on n’avait pas besoin d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.
Il a rejeté toute comparaison entre la situation des réfugiés syriens au Liban avec les réfugiés palestiniens, en soulignant qu’Israël empêche le retour des réfugiés palestiniens dans leur patrie, tandis qu’en Syrie, Damas est prêt à accueillir les réfugiés dans les régions libérées.
« L’expérience palestinienne ne se répétera pas pour les réfugiés syriens », a déclaré le ministre libanais des Affaires étrangères, en ajoutant que les réfugiés syriens désirent retourner dans leur patrie, mais que certaines puissances empêchent leur retour.
Le chef de la diplomatie libanaise a rappelé que l’administration américaine est le premier gouvernement au monde à avoir construit un mur pour empêcher l’entrée des réfugiés sur son territoire.
« Il n’y a aucune loi internationale justifiant que le retour des réfugiés syriens dans leur pays soit soumis à une autorisation internationale », a déclaré Gebran Bassil.