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Les forces yéménites ont pris pour cible la centrale nucléaire de Barakah

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La centrale nucléaire de Barakah, aux Émirats arabes unis. ©AIEA

L’armée yéménite et Ansarallah ont pris pour cible la centrale nucléaire de Barakah à Abou Dhabi avec un missile de croisière.

Une source au sein du mouvement Ansarallah yéménite a abordé la question des attaques contre l’aéroport régional Abha à Assir dans le sud de l’Arabie saoudite, avant de s’adresser aux autorités de Riyad en ces termes : « Rouvrez les aéroports yéménites pour que les attaques contre les aéroports saoudiens et émiratis cessent. »

« Tant que l’aéroport de Sanaa ne sera pas rouvert, tous les aéroports saoudiens et émiratis continueront à être la cible d’attaques des forces d’Ansarallah », ont averti certaines sources militaires d’Ansarallah citées par le quotidien libanais Al-Akhbar.

« Les forces yéménites sont capables de mettre à exécution leur menace. L’objectif était de prendre pour cible la tour de contrôle de l’aéroport d’Abha, qui a été détruite, et non pas le partie destinée à accueillir le public comme le prétendent les responsables saoudiens », ont déclaré ces sources sans faire allusion au type de missile tiré par Ansarallah.

« Les pays ennemis passent leur temps à analyser les restes de ce missile, mais nous annoncerons les détails au moment opportun. En examinant les précédentes opérations des forces yéménites, on constate que des missiles de ce type avaient été auparavant utilisés lors de deux opérations contre l’aéroport d’Abha. Lors de la première, il s’agissait d’un tir d’essai. Et la deuxième attaque, qui a été passée sous silence, a visé en 2017 la centrale nucléaire de Barakah », ont précisé ces sources.

« La fermeture des aéroports yéménites a considérablement aggravé la situation humanitaire et l’on ne peut pas passer cela sous silence », a déploré un dirigeant d’Ansarallah, avant d’indiquer : « Riyad et Abou Dhabi sont responsables de cette crise, car ils se sont opposés au fait qu’un cessez-le-feu et la réouverture des aéroports soient inclus dans l’accord de Suède. »

Cette source a qualifié d’insensées les déclarations des responsables de Riyad, qui ont attribué l’attaque contre l’aéroport d’Abha au Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et qui avaient prétendu que les forces iraniennes assuraient la sécurité de l’aéroport de Sanaa.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV